mardi 9 septembre 2008

Une femme comme une autre ?


Quand je parle à une personne de confession protestante (terme générique), tôt où tard, apprenant ma ‘catholicité’, elle m’assène sur le missel les deux traditionnelles tartes à la crème que j’arrête miraculeusement avec ma Bible (10 traductions) et mon Histoire de l’Eglise. La première sent plus le réchauffé que le souffre : « On n’adore que Dieu seul »

J'oriente aussitôt la "lapalissienne" vers le livre du pasteur Michel Leplay : Le protestantisme et Marie ( http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=246) qui d’emblée renvoie dos à dos Mariolatrie et Mariophobie, et tente de contrer l’escalade historique. Livre que seuls les catholiques compulsent, hélas ! Il est bien évident qu’on n’adore que Dieu seul, mais les protestants adorent nous faire croire que nous faisons le contraire. Luther lui-même a écrit l’un des plus beaux commentaires du Magnificat. Pas encore atteint de mariophobie...http://www.eleves.ens.fr/aumonerie/seneve/numeros_en_ligne/toussaint02/seneve2002.html Surgit ici la seconde galette: « Marie est une femme comme une autre ». Quelle autre femme est annoncée depuis le prophète Michée et présente des Evangiles à l’Apocalypse ? Quelle autre femme a mis au monde notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ? On pourrait épiloguer mais le ‘soufflet’ retombe déjà vite. Même pour la théologie islamique orthodoxe, Myriam est historiquement la première prophétesse.Je vous laisse me cuisiner sur cette question non pas centrale mais épineuse de notre foi.

54 commentaires:

titsouris a dit…

Et si on cessait de se battre à propos de Marie ?
on sait bien qu'il y a des excès ( en sens inverse bien sûr) chez les catho et chez les protestants à ce sujet.
Reconnaissons le tout simplement et passons à autre chose .
Il y a un chemin commun , notre c foi commune en Jésus Chris, sur laquelle il est beaucoup plus important de s'édifier, s'encourager les uns les autres par les temps qui courent !
et heureusement, cette communion en Jésus existe et peut être vécue .

titsouris a dit…

Citation du texte de Solance chavel que Jeanmarime nous a envoyé : "Ce qu'elle veut, ce n'est pas que nous allions à elle, mais que, par elle, nous allions à Dieu.»

Je suis entièrement ok avec tout le texte de Solange C.
Et justement, aller à Dieu par Marie, c'est tout à fait différent que d'aller à Marie, en espérant et en croyant qu'elle nous aidera à accéder à Dieu .
C'est simplement reconnaitre comme un signe pour nous que Dieu a choisi entre toutes les femmes de cette époque, Marie, une humble femme qui n'avait pas de mérite particulier, mais en qui déjà, le travail de la grâce de Dieu s'était fait pour qu'elle accepte avec joie et crainte ( postitive) de Dieu , l'immense mission de porter et mettre au monde Jésus , le Sauveur.
Par cet exemple de Marie, reconnaissons l'oeuvre de Dieu et en cela , elle nous amène à Lui , parce que cette oeuvre est puissante et pleine de mystères .

Ceci dit, encore une fois, quand un catho et un protestant se rencontre, il ya tellement d'échanges meilleurs et constructifs à avoir que de s'envoyer des tartes à la crème à propos de Marie !

Jeanmarime a dit…

Pour suivre les paroles de l’apôtre Paul, je retiens le meilleur de toute chose et ici le meilleur est dans l’évidente conclusion : il y a tant qui nous unit que s’étriper sur ce qui nous divise serait un contre-témoignage.

Cela dit, c’est bien entre toutes les femmes que Marie fut choisie par Dieu de toute éternité. Jésus pouvait-il naître d’une « femme comme les autres » ? Oui et non.

Oui car Marie n’a pas « mérité » d’être Théotokos (mère de Dieu).
Non car Jésus ne pouvait naître d’une femme héritière et porteuse du péché originel. Donc de toute éternité, Dieu a conçu Marie immaculée de cet héritage.

Quelque chose d’inconcevable s’est produit : l’éternel créateur de toute chose est venu mendier, à une jeune fille de Galilée, un corps, un ‘Fiat’ pour cette mission bien comprise : ‘Je suis la servante du Seigneur’.

Et Marie de recevoir la première béatitude : ‘Bienheureuse celle qui a cru ».

titsouris a dit…

Ce en quoi Jésus est né d'une manière particulière, c'est qu'il n'est pas né de l'union d'un homme et d'une femme , mais conçu par l'Esprit dans Marie.
Par contre, il ne nous est dit nulle part que Marie serait "immaculée" , alors pourquoi l'inventer ? comme si on voulait ajouter notre propre idée, en rajouter un peu , alors que cette naissance de Jésus est déjà marquée par le mystère de la conception ,et que Dieu nous le dit clairement .
Pourquoi Marie dirait - elle "mon Sauveur" si elle était sans péché?

Jeanmarime a dit…

Jésus est bel et bien le sauveur de toute l’humanité, du premier au dernier homme.
Il ne faut pas oublier le double sens de l’incarnation : sauver l’humanité, verbe qui se traduit aussi par ‘guérir’ d’ailleurs, mais aussi créer l’humanité nouvelle.
En ce sens, Marie est bien la Nouvelle Eve, mère d’une nouvelle humanité qui la sauve comme tout humain de la condition de la ‘vieille femme’.

Kyria a dit…

Une femme comme une autre…

Comme cela t’a choqué, Jean-Marie, que je la considère ainsi…
Je vais essayer, ci-dessous, de t’en expliquer les raisons. Celles qui amènent à « on n’adore que Dieu seul, aucun autre médiateur que Christ, entre nous et le Père », qui t’ont tant fâchés, que tu trouves si insipides.
Je suis née catholique. Elevée, enseignée en catholique… baptisée bébé aussi.
Mais voilà. Lorsque j’ai eu ma première Bible entre les mains, à l’âge de 21 ou 22 ans, je me suis réellement demandée pourquoi ce que j’y lisais était si différent de ce que le prêtre ou l’aumônier nous avaient enseigné à l’école….
Et j’ai trouvé une réponse qui satisfait mon intelligence, si petite soit-elle. Cette réponse, elle vient de l’Ecriture en priorité. Ecriture que Dieu nous exhorte à respecter dans son entier, sans rien y ajouter, sans rien y retrancher (Deut.4 :2, Prov.30 :5-6 et Ap.22 :18). Et de ce qu’on fait les hommes de l’histoire de l’église et de la spiritualité.
La Parole.
Lettre de Dieu, inspirée par lui-même à la plume de certains hommes. D’une unité parfaite du début à la fin ; qui jamais ne se contredit. A laquelle nous ferions bien de prêter attention, comme le dit l’apôtre Pierre (1 Pi.1 :19) ; qu’i l faut prendre au sérieux et pour ce qu’elle dit.
Je commencerais par les Evangiles. Comme le dit Solange Chaval, Marie y occupe une place modeste. Bien sûr, on commence par le rôle extraordinaire que Dieu lui réserve, en la choisissant pour devenir la maman terrestre de son Fils. Une jeune fille d’une foi pure et élevée, d’une moralité sans ombre. La personne qualifiée – par le Saint-Esprit durant sa courte vie – pour ce que Dieu va lui demander. Car il ne lui cache pas que cela sera difficile pour elle (Lc. 2 :35 : une épée te transpercera l’âme).
Elle est une simple femme : « Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi (…) Ga.4 :4
Elle élève SES enfants - car Jésus 4 frères (Jacques, Joses, Simon, Jude) et au moins deux sœurs, mentionnés dans les Evangiles (Matt.13 :55-56, Mc.6 :3 et Jn :2 :12) - d’une façon exemplaire. Je le relève, car la doctrine catholique affirme qu’elle resta vierge après son enfantement (De foi, PTD I, 462).
Et son fils, son divin fils, comment la considérait-il ? Comme sa mère, comme celle chez qui il prenait conseil, et à qui rendre grâce ? Comme l’intermédiaire entre lui-homme et Dieu ? Lui donnait-il une place spéciale ? :
A 12 ans, au temple, il dit déjà, sur le reproche de Marie : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que je m’occupe des affaires de mon Père ?
Plus tard, lors des noces de Cana : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ?
« Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici sa mère et ses frères qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler : Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car qui quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. » Matt.12 :46-50.
On ne lui accorde non plus d’égards spéciaux dans le cercle apostolique. Elle prie avec et comme les autres (Ac. 1 :14).
Il convient aussi de relever que dans sa prière qui nous est rapportée par Luc, au ch.1, elle reconnait avoir besoin, elle aussi, d’un Sauveur (v.47).
Et puis, déjà à l’époque, Jésus prévoyait et condamnait le culte qu’on pourrait lui rendre :
« Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! » - Lc. 11 :27-28.
Si Jésus n’a jamais donné une place spéciale à Marie, tu me diras qu’à la croix, il l’a confiée à Jean. Bien sûr. Joseph étant mort, il ne voulait simplement pas la laisser seule et à confier à son disciple bien aimé la responsabilité des vieux jours de Marie. Comme un fils qui se soucie de sa mère l’aurait fait, mais comme le Fils de Dieu qui aime ses enfants et ne les abandonne pas l’a fait.
Marie, un exemple ?
Mais oui, au même titre que les grands personnages de la Bible : la foi d’Abraham, la patience et la douceur de Moïse, le prophète Elie, les apôtres eux-mêmes…. Tous nous apprennent, sur un point ou un autre, les erreurs des hommes pécheurs d’une part, même les plus grands, et la foi, la vie dans la force de Dieu de par une relation vivante avec lui.
Mais rien pour la prier – encore faudrait-il que les morts soient « vivants », or, la Bible condamne cela, et cette croyance y est également infondée, mais cela, c’est un autre débat - , rien ne m’indique, dans les Ecritures, que je puisse la prier ou même m’agenouiller devant elle. Même les anges refusent d’être adorés à la place du Seigneur (Ap.22 :9).
Alors, il est intéressant de comprendre et de savoir d’où vient ce culte, et jusqu’ou il s’est infiltré, dans l’église, dans les cœurs.
L’Histoire :
Selon Mgr Bartmann, le culte de Marie se développa seulement vers le IVème siècle. La première fête en son honneur est attestée vers l’an 500.
Suite à l’entrée massive dans l’église des païens habitués au culte des déesses, on vient en foule vers Marie. C’est à Ephèse, la ville de Diane, que le concile de 431 la déclara « Theotokos », Mère de Dieu, et que l’on commence à lui dédier des autels et des images. Mère de Dieu ? Elle n’est pourtant « que » mère de Jésus homme.
Au Moyen-Age, le culte de Marie se développe considérablement grâce à la chevalerie (culte de la Dame). Apparition de l’Ave Maria vers le XI ème siècle comme prière rituelle.
Peu à peu, des fêtes en son honneur sont introduites dans le calendrier catholique… jusqu’à l’Assomption proclamée par Pie XII en novembre 1950.
Petit à petit donc, une place de plus en plus importante est faite à Marie, même si l’on s’en défend. Sur un chapelet, on trouve un Pater pour 10 Ave. Les titres de Marie dans les litanies sont caractéristiques : Sainte Mère de Dieu, étoile du matin, porte du ciel, salut des infirmes, refuge des pêcheurs, secours des chrétiens, reine des anges, etc.
Pourtant, St-Augustin (354-430 ap. J-C,) va insiter sur la médiation unique de Christ. Il cite 1Tim.2 :5 et déclare que tout autre médiateur est un démon (Livre IX, tome II de la Cité de Dieu).
Voici une citation de l’évêque Liguori (1696-1787) :
« Nous serons exaucés plus promptement en invoquant le saint nom de Marie qu’en invoquant celui de Jésus-Christ parce que Jésus est un juge auquel il appartient de punir, tandis que Marie est une patronne plein de miséricorde… » « Marie est la vraie Médiatrice entre Dieu et l’homme… », « La vraie voie du salut n’est ouverte à personne si ce n’est par Marie, la porte du ciel… » « Tout obéit aux ordres de Marie, même Dieu… », « Marie est plus clémente que Jésus-Christ, plus familière avec les pécheurs… ».
La mère éclipse le Fils et usurpe la place de Dieu.
On peut comprendre l’insistance de Jésus à souligner qu’il est le seul intermédiaire, qu’il est la porte, le chemin, etc… (voir aussi l’épître aux Hébreux qui est très claire là-dessus).
On peut entendre le premier commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face », imposant, impératif, sans équivoque.
Mais curieusement, cette croyance de la déesse mère, avec le fils dans les bras, que l’on divinise, est très ancienne et présente chez tous les peuples de la terre. On retrouve cette figure depuis les premiers cultes idolâtres, sous le fondateur de Babylone : Nemrod et son épouse Sémiramis, premiers roi et reine « déifiés » et à la base de toutes les mythologies égyptiennes, grecques, romaines, chinoises, indiennes, mexicaines, etc. Partout on retrouve les mêmes représentations.
Le prophète Jérémie 7 :17 et 18 donne un aperçu clair de qui est la « reine du ciel » : Astarté, déesse de la fécondité (représentée étant mère, l’enfant dans les bras) et de la guerre, ou Ishtar chez les chaldéens. Jérémie, c’est 629-580 av. J.-C.
Les traits même et le teint des Madones romaines et babyloniennes sont identiques, représentées avec les yeux bleus et les cheveux blonds, si différente, pour Marie, du teint d’une juive de pure descendance. Un modèle pris dans celui que toute l’antiquité attribue à la déesse reine de Babylone.
Ainsi représentée dans tous les pays, il devait y avoir un prototype, auquel tous les types ont correspondus. Et en remontant ces mythologies précitées, on se retrouve à Babylone, après le déluge.
Pour l’anecdote, le cercle de lumière qui entoure d’ordinaire la tête de Marie et des saints, a pour origine les représentations Astiques des grandes divinités de Babylone. Le disque et surtout le cercle étaient les symboles bien connus de la divinité du soleil et figuraient largement dans le symbolisme oriental. La divinité du soleil était entourée d’un cercle ou d’un disque. Dans la Rome païenne, Apollon, l’enfant du soleil était souvent représenté de cette manière.
On le voit, la Marie de Nazareth n’a jamais ressemblé à la Madone romaine.
Et comme, dans l’ensemble, ces croyances sont éloignées de la volonté, de la réalité de Dieu. Comme Dieu savait l’étendue de la tromperie, et insistait sur le fait que l’on ne doit pas passer par ailleurs. Que les prières adressées ailleurs qu’au pied de la croix ne lui parviennent pas. Elles sont destinées à quelqu’un d’autre…
Tout ceci étant exposé, tu comprendras plus aisément je l’espère, mon choix d’adorer, et d’avoir pour médiateur Jésus-Christ seul. D’être en parfaite sécurité auprès de lui seul.
Car on ne peut mélanger la vérité et l’erreur, secouer le tout et en ressortir un amalgame plus ou moins honnête et acceptable, insipide et fade. La seule question à se poser est :
Que pense Dieu de tout cela ? Que veut-il ? Qu’est-ce qui sera juste devant lui, sachant toutes ces choses ?
L’honnêteté et l’intégrité ne peuvent mener à différentes réponses.
Que le Saint Esprit nous guide pour avoir une juste vision de toutes ces choses.

Jeanmarime a dit…

Je répondrai en premier sur les « frères de Jésus ».
Seuls les Témoins de Jéhovah (et leur dissidence adventiste) persistent à nier que frère ne signifie pas « fils du même père et de la même mère » dans le monde sémitique. Ce terme désigne non seulement tous les membres de la famille élargie mais parfois les proches avec qui on cohabite.
Donc cette question sans réponse est hors sujet.
Sur le reste nous sommes d’accord, à part que, Kyria, tu n’as pas l’air de t’en rendre bien compte : On n’adore que Dieu seul ainsi que les 3 bloggeurs l’attestent.
Marie n’est pas un écran entre Dieu et nous. Jésus est certes médiateur, quoique, selon Jean, envoyé par le père non pas pour juger le monde mais pour le sauver. Donc un médiateur bien particulier. A l’inverse Marie, comme on le voit dans tout l’Evangile, est « immédiatrice » car c’est elle qui nous met en contact avec Jésus. En le mettant au monde premièrement, mais aussi toute sa vie (présentation au Temple, aux noces de Cana etc.).
Prenons l’exemple de Cana : Marie ne fait que présenter notre demande à son Fils. Elle en est totalement la mère et on l’a appelée Thotokos, mère de Dieu, en vertu du principe de ‘communication des idiomes’ c’est à dire que les deux natures étant unies, mais non confondues, ce que l’on peut dire de l’un (mère de l’enfant jésus) peut se dire aussi de l’autre (mère de Dieu). Sur tes autres critiques sur des parallèles avec des rites païens antérieurs, il ne faut pas se masquer les yeux : le christianisme a sanctifié de nombreuses fêtes les unes juives, les autres païennes. Faut-il s’en plaindre ? puisque c’est pour que tout soit à la gloire de Dieu. La mandorle entourant la tête des saints est un signe iconographique connu de tous. En quoi cela est-il dérangeant ? Sur ce qu’il advient après la mort, Jésus a du rappeler que son père est le Dieu des vivants et non des morts, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et ce ne sont pas des cadavres qui sont apparus aux disciples sur le mont Thabor le jour de la transfiguration.
En résumé, nous n’adorons que Dieu seul. Mais tout ce qui mène à lui est béni.
Jésus est notre lumière et Marie le vitrail par lequel nous pouvons librement choisir de recevoir celle lumière.
Marie est un don de Dieu. Un présent pour tous ses enfants. Mais nul n’est obligé d’accepter un présent.
Ce présent est d’ailleurs différemment perçu selon les lieux, les époques et les familles religieuses.
Les orthodoxes ont développé les noms qui pouvaient être appliqués à Marie.
Ils sont absent de la Bible ? Mais Dieu n’a pas cessé de nous inspiré au dernier point de l’Apocalypse.
Au contraire, il nous a envoyé un esprit vivifiant et créatif. La petite graine de l’Evangile continue à pousser dans les cœurs et dans les esprits.

Ce que Dieu pense de ce blog ? Je ne pècherais pas par anthropomorphisme en tentant d’y répondre.
Il se réjouit de tout ce qui unit ses enfants. C’est la seule certitude.

brunosou a dit…

Juste une réflexion que je me fais en parcourant les échanges que tu nous fais parvenir, Jean-Marie : pourquoi rien n'aurait
pu se passer depuis le dépôt de l'Ecriture Sainte il y a 2000 ans ?

Il me semble observer que la quasi-totalité des saints récents se sont beaucoup appuyé sur une spiritualité mariale pour
tenir, et pour donner des fruits dans leur vie concrète. Pourquoi serions-nous plus grands qu'eux ? Ce n'est pas parce que la
place de Marie dans le plan de Dieu est difficile à comprendre intellectuellement qu'il nous faut la rejeter !

Pour simplifier, je crois observer que Marie parle aux coeurs simples, et fait fuir les intellectuels. Or on sait que ce qui
est révélé aux "tout-petits" est cahé aux "sages et aux savants". Donc je crains qu'il y ait danger à trop raisonner sur les
seuls textes, et qu'il conviendrait de se mettre à l'école de ceux qui ont su s'appuyer sur leur mère au ciel et pas
seulement sur leur Père céleste.

Marie est par ailleurs me semble-t-il une porte vers la réconciliation avec les orthodoxes, et pour un début de chemin
ensemble avec les musulmans.
Enfin j'observe dans ma vie personnelle que Marie nous tient dans l'humilité d'un enfant, tandis que les imprécations contre
les "mariolâtres" me semblent souvent (ce n'est pas le cas du tout de ce qui est cité dans les échanges ci-dessous, je tiens
à le préciser) relever de la prétention d'intelligence de l'homme qui veut comprendre par sa tête en refusant d'entrer
d'abord par le coeur.

Voilà, si tu penses que ce que je dis là peut être ajouté à ce qui est déjà dit...
Merci en tout cas Jean-Marie de nous associer à ces riches débats !

Jeanmarime a dit…

Les derniers échanges posent la double question de « la vie après » :
Y’a t-il une vie pour l’Esprit qui nous inspire après le dernier point de l’Apocalypse ?
Y’a t-il une vie pour l’âme après la mort du corps ?

titsouris a dit…

L'Esprit Saint, qui est fait partie de la Trinité, oeuvre, c'est vrai , d'une manière qui bien souvent nous dépasse et c'est normal, après tout, puisqu'Il est Dieu .
Et c'est vrai aussi que on peut facilement Le sous estimer .Je le reconnais pour moi-même.
Une seul élément peut nous garder de confondre son action avec celle de l'homme, c'est qu'elle puisse passer au crible de la cohérence avec la Parole de Dieu .
En tant que croyante d'un milieu évangélique, j'ai remarqué déjà ( et on m'a rapporté ) ce que certains amis catholiques vivent de doux ( comme tu le soulignes Bruno) par rapport à leur appel à Marie .
Je respecte ces expériences de vie. Qui serais-je pour juger ce que mon frère ou ma soeur vivent en terme d'expérience avec Dieu?
Pour ce qui est de ma vie, cela me regarde, et il y a des limites que je ne peux pas franchir pr rapport à Marie .
Mais dans ce monde qui rejette Jésus, le principal n'est il pas que nous vivions ensemble une certaine communion (même si pas regroupés dans les mêmes lieux ), la proximité avec Lui, et tout ce qui en découle, que ce soit par l'intermédiaire de Marie, ou pas ?
Dieu( Jésus et le Saint Esprit) connaissent tout le fond de nos coeurs, et je m'en remets à cela .

Kyria a dit…

Jean-Marie,
Comme tu l’attends, je réponds à ton commentaire.
Pour reprendre depuis le début, je suis surprise que tu conteste même ce qui est écrit et attesté noir sur blanc : Jésus avait des frères et des sœurs, et alors, ou est le problème, et pourquoi faut il chercher d’autres « interprétations » en tordant ce qui est simplement écrit. Marie était mariée, femme de Joseph, et elle avait une famille. Jésus a vécu son enfance comme un enfant normal, travaillant avec Joseph et participant à la vie familiale. Pourquoi inventer d’autres fables et ne pas accepter que Christ soit venu vivre sa vie sur terre, semblable à la notre, dans une famille normale, si ce n’est qu’il ne péchait pas, et de ce fait, était remarqué des autres.
Et je ne vois pas ou est le mal à cela.
Je passe à ta seconde remarque : Jésus est certes médiateur, quoique envoyé par le Père non pas pour juger le monde mais pour le sauver.
Cela te pose problème puisque tu l’oppose à Marie qui serait meilleure médiatrice que Christ.
Quelle erreur mon ami ! Christ, c’est la divinité, le Dieu créateur (voir Jean 1) – donc qui sait de quoi nous sommes faits – qui vient goûter à notre vie sous la malédiction du péché, afin d’en comprendre toutes les luttes, les souffrances, les tentations.
Et de pouvoir ensuite prier pour nous auprès du Père ! Regarde l’épître aux Hébreux, ch.4 :14-16 :
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »
Ou trouver la place de Marie dans le sanctuaire céleste, image du terrestre donné à Moïse dans le déserte, et par lequel nous pouvons comprendre chaque étape du plan du salut de Dieu ?
L’entrée par Jésus (Je suis la porte )
L’autel des sacrifices : son propre sacrifice sur la croix, notre acceptation de cela.
La cuve des ablutions : purification par le baptême
L’entrée dans le lieu saint ou l’on trouve tout les symboles du plan du salut : les pains (Jésus), le chandelier (L’Esprit Saint), l’autel des parfums (les prières des fidèles) puis le lieu très saint avec le propitiatoire contenant l’arche de l’alliance (les 10 commandements, la loi qui servira au jugement) et la présence, le trône de Dieu le Père.
Nulle part Marie n’y est invoquée, placée, mentionnée même.
Plus loin, tu dis que le christianisme a sanctifié de nombreuses fêtes juives ou païennes. Je suis désolée d’être encore en contradiction avec toi.
On ne peut mélanger le pur et l’impur sous faute de quoi tout devient impur. Regarde dans Nb 3 :4 ce qui est arrivé à Nadab et Abihu qui ont méprisé l’ordre de Dieu et amené dans le sanctuaire un feu étranger : ils en moururent de suite.
Par contre je dirais plutôt que l’église a assimilé le paganisme dans ses murs… il y en a de nombreuses traces… et c’est pour cela que c’est dangereux de s’éloigner de ce que Dieu a d’abord établi, dans sa grande volonté, qui dépasse de si loin notre petit entendement. Il savait que si nous nous permettions de « petites » contrefaçons, qui n’ont pas l’air de changer grand-chose, en fait, nous nous éloignerions de plus en plus de lui… tel une boussole mal ajustée de seulement un quart de degré au départ nous fera dévier très loin du point d’arrivée….
Et ceci, c’est le plus grand désir de l’adversaire, qui essaie de falsifier chacune des paroles de Dieu, dès le départ.
J’ajouterais encore à la première question de brunosou : pourquoi rien n’aurait pu se passer depuis le dépôt de l’Ecriture Sainte il y a 2000 ans ?
La réponse est dans la Parole :
« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescrit, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris » - Deut.4.2
« Toute parole de Dieu est éprouvée, Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. N’ajoute rien à ses parles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tune sois trouvé menteur » - Prov.30 :5-6
« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; e si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la vielle sainte, décrits dans ce livre » - Ap. 22 :18-19
Je préfère, pour moi, écouter ces avertissements et entendre l’appel d’Esaïe : « A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple ! » - Es.8 :20
Et son exclamation fait suite à cette injonction :
« Si l’on vous dit : consultez ceux qui évoquent les morts et celui qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? »
Ce qui m’amène à Lév.20 :6-8 :
Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer à eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Eternel votre Dieu. Vous observerez mes lois, et vous les mettrez en pratique. Je suis l’Eternel qui vous sanctifie »
… c’est tout de même fort, non ? pour se prostituer à eux… en s’adressant aux morts… (on retrouve la prostituée dans Apocalypse… : tromperies religieuses)
Donc loin de moi l’idée même de prier quelqu’un d’autre que LE ressuscité, Jésus Christ. Le vivant.
Alors l’état des morts ? pour répondre encore à Jean-Marie
Je ferais court. Car le sujet est vaste et une étude approfondie de ce que dit l’Ecriture prendrait bien des pages. J’irais donc aux points essentiels.
- L’âme : à la création, Ge.2 :7 : L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devient une âme vivante.
L’âme = être vivant
- La mise en garde de Dieu face à la désobéissance : … car le jour ou tu en mangeras, tu mourras certainement : la mort est l’absence de la vie – le salaire du péché c’est la mort.
- Réponse du trompeur : vous ne mourrez point, vous serez comme Dieu
- Approfondissement sur ce qu’est la mort, dans Ecc.9 :5-6 et 10 :
« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.
Tout ce que ta mains trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée ni science, ni sagesse dans le séjour des morts ou tu vas. »
- On se rappellera les passages bien connus de l’Evangile dans lesquels Jésus réveille les morts de leur sommeil : Lazare et d’autres… Allons réveiller, disait-il. La mort ressemble donc à un sommeil, une inconscience ou on n’a plus connaissance de rien. Le mot cimetière, même, signifie littéralement « dortoir ».
- Voyons la mort de Jésus lui-même : Le vendredi, il meurt, au environ de 3h de l’après-midi. Il est enseveli , et au premier jour de la semaine il est vivant. Ecoutons ce qu’il dit à Marie de Magdala, dans Jn.20 :17 : « Jésus lui dit : ne me touche pas ; car je en suis pas encore monté vers mon Père ». Il se présente au disciple le même jour, souffle sur eux l’Esprit saint (v.19-23) puis, 8jours plus tard, dans la même maison, Jésus vint, et s’adresse à Thomas, l’incrédule : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté(…)
Ceci pour souligner que Jésus, ressuscité avec son corps, ne s’est pas séparé de lui lorsqu’il était dans le sommeil de la mort. Ce n’est qu’après, vivant, qu’il a été recevoir de lui les attributs nouveaux des ressuscités, et sa gloire pour la suite de son ministère.
Il en sera de même pour nous, selon 1Cor.15 :51-52 :
« Voici, je vous dis un mystère ; nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité (voir aussi 1Thes.4 :13-18)
On sait que les mots esprit et âme se rencontrent 1700 fois dans la Bible. Or jamais ils ne sont accompagnés de l’adjectif immortel. Cela s’applique à Dieu seul.
Conclusion : la mort est un sommeil dans l’attente de la résurrection, lors du retour glorieux de Christ vainqueur. A ce moment, les justes siègeront avec Christ pour l’exécution du jugement – qui forcément à déjà eu lieu puisqu’au moment de son retour, les fidèles seront enlevés près de lui alors que les autres mourront (voir Ap.19, 20). Le tri est déjà fait à ce moment. Puis, les infidèles ressusciteront pour entendre le jugement et être précipités dans l’étang de feu, pour la destruction totale et définitive du mal et de ses suppôts.
Pas de purgatoire, ni d’enfer au cours des pages du Livre Saint… Un Dieu d’amour pourrait-il rester éternellement à entendre, et nous faire entendre, les gémissements de ceux qui souffrent des « peines éternelles » ? la traduction de « éternelles » dans ce sens là (avec le feu), signifie complètement, totalement. ON trouve ce terme avec la destruction de Sodome et Gomorrhe – qui devait brûler éternellement- or, le feu est éteint depuis fort longtemps… Idem pour la vallée de la géhenne, ou l’on brûlait les ordures d’un feu éternel, éteint aussi aujourd’hui…
Bien, je m’arrête ici. Je pourrais encore approfondir les recherches, toujours dans la Parole seule, pour mieux comprendre et sonder le cœur de notre Père.
Remarque bien que je ne m’appuie que sur elle. Je n’y ajoute rien, je n’y retranche rien…
Sois béni dans tes « ébullitions »Jean-Marie , et que Dieu vous protège tous.

poussieresdestoiles a dit…

Mon excès à moi, si je puis dire, est que je serai apte à croire d'avantage les explications sur Marie, de Kiria, qui reflètent plus la "plausibilité !" C'est-à-dire, la fidélité à dieu après la naissance de Jésus ! D'où le mot "vierge" employé par les catholiques !
Et je ne me réfère à aucunes écritures bibliques. Mais à mon humble avis ce que l'église catholique dit sur la mère de Jésus est une transcription un peu trop "saugrenue" pour nous faire accepter "l'IMMACULEE CONCEPTION!"
Et bien sur, je sais que Jeammarime ne sera pas d'accord du tout... Ni, je pense beaucoup d'autres de la même confession catholique (donc je suis)... Ce n'est juste qu'une façon de débattre !

Kyria a dit…

Il convient encore que j'ajoute ceci à mes explications sur l'état des morts, pour que ce soit complet :
Nous savons que lors de la transfiguration, les apôtres ont vu Jésus transfiguré, en compagnie de Moïse et d'Elie (Matth.17).
Or, pour Moïse et Elie, ainsi qu'Enoch d'ailleurs, la Parole indique clairement qu'ils ont été enlevés au ciel, soit vivants, soit après sa mort, pour Moïse. Or, ils sont là avec leur corps. Ce sont des cas spéciaux, mentionnés dans la Bible. A la mort de Jésus également, des tombeaux se sont ouverts et des morts sont ressuscités. En entier...
Cette précision avait son importance et elle accrédite ce qui a été exposé précédemment.

J'ajouterais à l'attention de poussière d'étoile, que Marie était tout de même une jeune fille vierge au moment de la conception de Christ par le Saint Esprit. Cela a d'ailleurs posé quelques soucis à Joseph! Mais ce dogme là, de l'immaculée conception, n'est rentré en vigueur dans l'église catholique qu'en 1950. L'évolution des croyances..... En accord avec la volonté du Père?

Jeanmarime a dit…
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Jeanmarime a dit…

Poussière d’étoiles confond Immaculée conception, conception virginale et virginité permanente de Marie.
Relire plus haut.
Kyria admet que toutes les créatures humaines n’ont pas fini en poussière.
Oh combien cela est davantage vrai pour la mère de notre Sauveur Jésus !
Seulement Marie étant une jeune maman, et rien ne devant être écrit après le dernier point de l’Apocalypse, le devenir de Marie est rapporté par la tradition orale (dont la Bible n’est que la partie visible de l’iceberg).
Dormition pour les orthodoxes, assomption pour les catholiques…silence radio chez les protestants (à part Kyria ?).
Je cite volontiers ici Saint Robert Bellarmin
Qui, je vous le demande, pourrait croire que l'Arche sainte, l'Habitation du Verbe, le Temple de l'Esprit Saint se soit écroulé ? Mon esprit se révolte à la seule pensée que cette chair virginale, qui a engendré Dieu, l'a mis au monde, nourri, porté, ait été réduite en poussière ou livrée en pâture aux vers.

Kyria a dit…

La tradition orale... n'as-tu pas remarqué que les traditions sont issues d'histoire complètement irréelles, de croyances rocambolesques et qu'elles sont souvent forts nocives pour l'homme? et souvent particulièrement cruelles pour les femmes? qu'elles s'appuient sur des superstitions ou des mythes fondamentalement étrangers à la Bible?
Justement, celle-ci mentionne clairement ceux qui ont été ressuscités, enlevés au ciel: Moïse, Elie, Henoch.
Qui d'autre?? Dieu ne nous le dit pas.
Si il ne le fait pas, c'est qu'il veut justement nous préserver de l'idolâtrie, que l'adoration qui lui revient exclusivement soit détournée par quelques attachements imaginaires.
Et il est fort possible que Marie, ou Pierre, ou Paul, ou Abraham et même Adam, Noé, Esaïe.... ressuscitent et sortent de leur tombeau au retour de Christ, pour recevoir chacun la place qui leur revient dans la hiérarchie céleste... Aucun ne devançant l'autre, mais chacun rétribué selon ses oeuvres. Ce serait juste.

Jeanmarime a dit…

Pourquoi opposer sans cesse adoration divine et toute autre forme de pieuse pratique ?
Ce n’est pas en vain que l’apôtre Paul dit que toute la création nos dit Dieu (lettre aux romains). Donc à plus forte raison ses créatures humaines sont de merveilleux sujets d’action de grâce. Marie ne fait pas d’ombre à l’adoration divine Elle la magnifie.
Loin d’adorer la mère de Notre Sauveur, nous chantons avec elle Magnificat !
Pourquoi refuser cette belle opportunité de faire la joie de Dieu ?

Quant à la tradition orale, elle est le propre des peuples sémitiques. T’imagines-tu Moïse traverser le désert avec ses lourdes tables de la loi sous le bras ? La tradition orale hébraïque est le trésor qu’on se transmets de père en fils. Seule la profession de foi (le Sh’ma) s’écrit un peu partout. Donc depuis des milliers d’années Dieu parle au cœur de son peuple. Pourquoi Dieu serait-il devenu muet depuis le dernier point du livre de l’Apocalypse ? Il n’a jamais cessé de combler son peuple et il demeure et demeurera identique à lui-même.

Pour le croyant, toute créature a quelque chose de sacré, sauf ce qui volontairement s’oppose à son Créateur. Donc béni soit notre Dieu de nous avoir donné Marie !

Kyria a dit…

Ok, Jean-Marie,
tu me pousses à aller plus loin dans les écrits prophétiques, afin de savoir ce qu'il se passe depuis les écrits bibliques...
Je m'y prépare, ça va venir...Car oui, il se passe certaines choses, et TOUT EST ECRIT DANS LA PAROLE...du début du monde à sa fin... Dieu ne garde pas le silence depuis 2000 ans, non, mais...
Rien n'est à rajouter, rien n'est a enlever, souviens-toi!
Quand à Moïse, je te rappelle qu'il a réellement transporté les tables de la loi, dans le propitiatoire de la tente de la rencontre, ou du tabernacle, tout au long des 80 ans dans le désert.... Elles n'ont été perdues que vers l'invasion de Babylone (600 av. J.-C)...

zabimus a dit…

je me permets de rajouter un commentaire.
J'ai parcouru vos messages, ils sont très intéréssants mais très intellectuels.

J'ai bien aimé l'intervention de Brunosou. Je dois certainement être un coeur simple. J'ai toujours été attirée par Marie, sans savoir expliquer intellectuellement pourquoi.
Je suis allée à Lourdes et j'ai reçu des grâces là bas. Je me souviens qu'un jour je faisais un camp de jeune à Lourdes et le prêtre qui accompagnait notre groupe a dit "on ne repart pas de Lourdes comme on en est venu, on y reçoit toujours quelque chose".


En effet, même si on ne reçoit pas toujours de guérison physique miraculeuse ou quelque chose de spectaculaire, on reçoit des guérisons intérieures qui ne se voient pas tout de suite, et de grandes grâces. Même si on n'a pas de maladie physique, on ne repart pas de Lourdes comme on en est venu.

Je me suis sentie bien à la grotte. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais la grotte ressemble à un sein maternel, c'est tout en rondeur, et il y a cette eau qui coule en permanence qui évoque la vie.

J'ai eu la chance d'y aller en pleine nuit, et c'est une expérience extraordinaire. Il n'y a pas le bruit et l'agitation de la journée, c'est très priant, il y a le silence, on se sent bien comme un petit enfant dans le sein de sa mère. C'est une expérience inoubliable.

Certains diront peut être que tout cela est affectif, mais pour moi cette expérience a été très importante. Et puis on a besoin de sentir l'amour d'une mère et d'être comme un petit enfant.

Et puis Sainte Bernadette n'était t'elle pas qu'une simple petite paysanne qui n'avais pas beaucoup d'instruction? et pourtant c'est à elle que la vierge a parlé.

En tout cas je crois que cette grotte et cette eau est miraculeuse et je voulais vous partager mon expérience.

Jeanmarime a dit…
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Jeanmarime a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Jeanmarime a dit…

Que Kyria essaye d’aller à Lourdes dire aux pélerins que Marie n’est que le fruit d’une antique légende païenne. Courra-t-elle le risque d’avoir le cœur touché par Marie.

Kyria a dit…

Je n'irais pas à Lourdes, ni ailleurs ou l'on rencontre des apparitions, quelqu'elles soient... car je ne préfère pas rencontrer l'ange de lumière qui fait des prodiges et des miracles qui ne viennent pas de la main de Christ.
Je préfère voir les miracles de l'Esprit dans ma vie de tous les jours, dans ma relation quotidienne avec le Seigneur.
Et comme expliqué sur l'autre blog, je ne veux pas mettre ma foi dans mes sentiments ou mes ressentis... je ne m'y fie pas.
Seule la Parole est sans faille, je m'y tiens, pour être trouvée fidèle et appartenant à Christ seul. C'est lui qui m'a sauvée. C'est lui qui me donne sa paix, sa joie, sa protection dans chaque instant de ma vie... Il ne me faut rien de plus:
"A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeur par la foi; étant enracinés et fondés dans l'amour, que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu." - Eph.3:14-19
Amen.

titsouris a dit…

zabimus, tu dis penser être un coeur simple . Puissions-nous l'être chacun !
Je pense que l'enseignement qu'on a reçu, les uns et les autres ( catho ou protestants ( bien que j'aime pas ce terme, car bcp trop vague et recouvrant des milieux chrétiens vraiment différents ) influe bcp sur la manière dont on "appréhende" Jésus, notre Sauveur et Seigneur .
Pour moi, Jésus est mon bon Berger, dont je désire toujours mieux connaitre la Voix . Donc, c'est avec un coeur simple que je je désire aussi m'approcher de Lui et rester sous sa protection .
Il n'est pas qqn qui serait trop haut, trop grand, trop intimidant, pour que j'aie besoin de passer par Marie pour accéder à Lui .
Mais vraiment, je suis ok que nous avons besoin d'avoir des coeurs simples, qui aiment en premier, et ne pas nous "gargariser" de théories .

Jeanmarime a dit…

Zabimus et Titsouris disent quelque chose d’essentiel. Marie nous invite à partager son cœur simple.
Simple servante du Seigneur par son corps, son âme et son esprit. Pas une théologienne. D’ailleurs les femme n’ont pas le droit à la parole à la synagogue. Sa douceur a du se répandre sur « le disciple que Jésus aimait », Jean, qui l’a prise pour mère. Son Evangile en est empreint.

Kyria a dit…

Un coeur simple qui croit en ce que dit son Père céleste, qui lui fait entièrement confiance, et qui n'a pas besoin d'aller chercher ailleurs que vers lui. Un coeur d'enfant confiant et entier.
Un coeur qui n'a aucun besoin d'un intermédiaire pour "s'approcher avec assurance du trône de grâce".
Amen

Unknown a dit…

C'est grave d'écrire ce que Solange a écrit, parce que c'est marqué autre chose dans la Bible :
"Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus !"
Moi, je crois que la Bible est la Parole de Dieu et que Dieu n'est pas un menteur, donc que la Bible est la Vérité !
Il n'y a que Jésus comme médiateur, ni Marie sa mère, ni personne d'autre;
Marie est un merveilleux exemple de foi, de vie consacrée au Seigneur ; nous sommes appelés à nous consacrer comme elle. Mais je crois qu'elle serait très triste de savoir qu'on fait mentir Dieu en la mettant elle comme médiatrice . Il n'y a qu'un seul Chemin , c'est Jésus. Il n'y a que Lui qui brûle d'amour pour nous. Il n'y a que Lui qui est Dieu. Marie est merveilleuse, mais elle reste une femme, une humaine, un être humain come nous. Elle n'est capable que de bien peu de choses comme nous. Dieu, Jésus, est notre seul Dieu; et Lui, qui nous aime à la folie, Lui seul est puissant, tout-puissant ! Donc rien à craindre ! Grandissons dans la foi et désirons seulement nous approcher de Lui et nous laisser bénir, nous laisser aimer, chérir, comme Lui seul peut le faire, car Lui-seul est Dieu. Marie n'est qu'une femme !
C'est tellement le désir de notre Seigneur que nous nous abandonnions à Lui, que nous apprenions à nous laisseer aimer par Lui, le tout-puissant !

Jeanmarime a dit…

Dominique, as tu lu mon commentaire sur le rôle de Marie ?
Elle n’est aucunement la médiatrice qui se substituerait à son divin Fils.
Mais Jésus étant venu dans le monde par le oui, le corps et la tendresse de sa mère, il nous offre cette mère comme à saint Jean en tant que celle qui nous mène immédiatement à son cœur. Elle est immédiatrice c’est à dire humble servante et non déesse. Cela nous est admirablement montré aux noces de Cana qui initie la vie publique de Jésus.
Mais encore une fois c’est librement que nous avons recours à elle qui s’unit à nous pour ‘prier’ son divin. Fils et n’est aucunement adorée et aime elle-même trop la Parole pour usurper la place de Jésus. Sois donc rassurée. Tout concourt au bien de ceux qui aime Dieu. Croyons que la Bible ne nous dicte pas TOUT ce que nous pouvons ou devons faire.
Elle nous rappelle l’essentiel mais nous laisse libre d’accueillir ou refuser les ‘présents’ de Dieu.

Kyria a dit…

Jeanmarime, ce que tu rajoutes à la Bible,-tu sais pourtant qu'il ne faut rien y ajouter, et que oui, elle nous dit TOUT ce que nous avons besoin de savoir- ce que tu y ajoute est pure invention. Jamais Christ ne nous a donné Marie pour mère. Jamais! Il l'a seulement confiée à Jean pour qu'il prenne soi d'elle dans sa vieillesse. C'est tout. D'autre part, il n'est nulle part écrit qu'elle est vivante au ciel! Et si on croit à la Parole, on croira aussi que les morts ne savent rien, ne peuvent plus rien, n'ont plus connaissance de rien (Ec.9:5-6 et 10), ou, comme Jésus Christ (une référence tout de même, non?) le dit, les mort dorment....
Peut-elle prier? Un seul prie le Père pour nous, et c'est Jésus. Nul autre n'est qualifié pour cela.
Tout le reste n'est que rajout, afin que nos prières, non adressées au bon endroit, se perdent dans le néant, telles une lettre comportant une fausse adresse...

tournesol a dit…

Bonsoir, pour moi Marie est la Mère de Jésus et ma sainte Patronne. Elle a porté et mis au monde Jesus et l'a accompagné jusqu'à la croix, simple femme , discrète. Je la prie mais sans idolatrie.

Anonyme a dit…

Ce qui me rejoins et m'interpelle chez Marie...son OUI total, son humilité et sa profonde union à Dieu et à l'humanité.

Kyria a dit…

Celui qui me touche le plus, c'est Moïse.
Moïse à qui Dieu parlait directement, Moïse qui a recherché le Seigneur lorsqu'il a fuit l'Egypte à cause d'une faute de taille tout de même (il a tué un homme). Moïse qui s'est laissé formé, transformé par son Dieu, devant quitter les fastes de la cour égyptienne pour garder des moutons dans un lieu désertique, hostile.
Moïse qui a affronté le Pharaon sans faiblir dans sa foi, et qui part, faire le tour du désert, avec un peuple de plusieurs millions de personnes derrière lui, qui compte sur lui.
Modèle de foi, de persévérance, de douceur, de sagesse, de dépouillement de lui-même devant le Seigneur.
Il s'est soumis, entièrement, complètement à Dieu, il ne s'est trouvé aucune trace d'idolâtrie chez lui.
Et même si il n'a pu entrer dans le pays promis à cause d'une seule faute, une seule colère de sa part, il a trouvé la faveur de Dieu et fait partie des rares personnes mentionnées dans la Parole, qui ont directement eu accès au sanctuaire céleste, sans attendre la résurrection.
Un exemple parlant pour notre vie...

Jeanmarime a dit…

J’avoue être comme Tournesol, davantage touchée par Marie que par Moïse.
Marie debout au pied de la croix, seule au plus haut de la douleur, pleurant et adorant son enfant-Dieu qui agonise cruellement et injustement. Certes elle savait qu’un glaive lui transpercerait le cœur…

Kyria a dit…

N'oublie pas qu'elle a aussi vécu la résurrection! et qu'elle avait entendu tous les enseignements de Jésus. Et il avait dit assez clairement aux apôtres ce qui allait se passer pour lui.
Je ne nie pas l'horreur de cette semaine terrible, mais il ne faut pas oublier la joie de la victoire de la vie!

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup la perspective de la résurrection abordée par Kyria...J'aime aussi me rappeler que Marie devait se sentir extrêmement seule devant cette souffrance horrible. Cependant son fils n'a pas voulu la laisser seule, il l'a confié à son ami Jean...Marie devait aussi sûrement communier profondément au lien de son fils avec son Père...La souffrance est toujours horrible, l'important, à mon avis, est de se rappeler que Dieu est relation et qu'il marche AVEC nous...dans tout ce que nous vivons...telle est ma foi...qu'en dites-vous ?

Kyria a dit…

Qu'en penser? ouvrons la Parole, elle répond :
"Recherchez le bien et non le mal, afin que vous viviez, et qu'ainsi l'Eternel, le Dieu des armées, soit avec vous" - Amos 4:14
"Moi, l'Eternel, je t'ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations" - Es.42:6
"C'est de là aussi que tu chercheras l'Eternel, ton Diue, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton coeur et de toute ton âme. Au sein de ta détresse, toutes ces choses t'arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras à l'Eternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix; car l'Eternel, ton Dieu, est un Dieu de miséricorde, qui ne t'abandonnera point et ne te détruire point: il 'oubliera pas l'alliance de tes pères, qu'il leur a jurée" - Deut.4:29-31
"J'ai cherché l'Eternel, et il m'a répondu; Il m'a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre ps de honte. Quand un malheureux crie, l'Eternel entend, et le sauve de tues ses détresses. L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger." - Ps.34:5-8
"Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Eternel l'en délivre toujours.2 - Ps.34:20
"Fais de l'Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire.
Recommande ton sort à l'Eternel, mets en lui ta confiance, et il agira.
Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l'Eternel, et espère en lui." - Ps.37:4-7
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger." - Matt.11:28-29
"(...)Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" - Matt.28:20
"Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. - Heb.4:14-16
"Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi" - Ap.3:20

Que dire de plus? du début à la fin de la Bible, Jésus Christ cherche à entrer en relation avec nous, nous invite.... comment douter qu'il est là, tout prêt... et qu'il attend seulement notre réponse. que l'on aille vers lui.
Il n'est jamais question d'un autre. Mais quelle invitation!

Je précise que lorsque je parlais de la résurrection, ci-dessus. il était question de celle de Jésus-Christ, évidement.

Jeanmarime a dit…

Le Cantique des cantiques nous permet de croire que lors de l'Assomption de la Vierge les anges s'informèrent de son nom jusqu'à trois reprises différentes. Une première fois, ils s'écrièrent : Quelle est celle qui s'élève du désert comme une vapeur embaumée ? Puis, ils se demandèrent : Quelle est celle qui avance comme une aurore naissante ?

Enfin, Quelle est, se dirent-ils entre eux, celle qui monte du désert, comblée de délices ? Pourquoi tant d'insistance à demander le nom de leur Souveraine ? C'est, sans doute, répond Richard de Saint-Laurent, parce qu'ils désiraient entendre le nom si doux de Marie.

Jeanmarime a dit…
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Kyria a dit…

Ne s'agirait-il pas plutôt de l'Eglise du Christ? L'épouse du Seigneur, celle pour qui il est mort, et qu'il reviendra chercher? Celle qu'il exhorte à se préparer, à se parer, à être trouvée sans tâche, vierge de toute fausse croyance?
C'est pour moi plus plausible

Anonyme a dit…

comment douter de cette grace mariale cette FEMMEsi exceptionnelle cette FEMME qui a pris part des souffrances de son FILSdans son corps et dans son coeur humble elle s'est effacée devant son fils elle a soutenu son passage sur la terre alors faisons lui confiance!!!

Jeanmarime a dit…

Mais Marie est précisément la figure privilégiée de l’Eglise.
Je dirais même figure de proue car elle est allée au devant du Seigneur par son Oui.

Kyria a dit…

... il y en a eu d'autres avant elle, de figure de proue de l'église naissante, ou de la foi, ou de l'obéissance....Elle est loin d'être la seule. Et d'autres ont plus de place qu'elle dans les Ecritures...
Si ils ont tous quelque chose à nous apporter par leur exemple, par leur combat de foi, puissions-nous avoir comme modèle le premier des vivants (Ap.1:18), Jésus-Christ, qui désire nous former à son image, pour une vie éternelle avec lui.

Jeanmarime a dit…

Les évangélistes ont bien compris que Marie était l’humble servante et ne l’ont pas affichée à toutes les pages de leurs écrits.
Ne peut-on dire que l’Eglise est née de son ‘fiat’ ?

Kyria a dit…

Indiquez- moi par l'Ecriture où Marie trouve une place particulière dans la naissance de la première église?
Bien sûr, elle était présente dans les assemblées de prières, et à la Pentecôte, mais au même titre que les autres croyants.
c'est plutôt l'action du Saint Esprit - la véritable lumière, promise et donnée par Christ - et le travail assidus de chaque croyant dans son secteur, avec des têtes de files tel que Paul, Pierre, Jean, que la chrétienté s'est constituée.
L'Eglise chrétienne est vraiment l'oeuvre du Saint Esprit. Et malgré les soubresauts historiques et malheureux, il y a toujours eu un reste fidèle à l'Eternel, pour garder sa Parole.
Et ça, c'est extraordinaire.

Jeanmarime a dit…

Je ne puis que confirmer que sans le Oui de Marie, l’Histoire ne se serait accomplie, dont la naissance de Jésus puis de l’Eglise. Mais l’amour de la Mère est figure de l’amour de l’Epouse qui est l’Eglise. C’est vrai que le Saint Esprit a protégé l’Eglise car le développement dogmatique est semblable à un arbre vivace dont les écritures sont les racines.
Aucune bonne branche n’a été coupé ni aucune mauvaise greffée. Même le pape Alexandre VI a résisté à la pression des Borgia et Machiavel n’en revenait pas car humainement aucune force n’aurait pu dévier ces tentations permanentes de faire dévier l’arbre ici et là.

Kyria a dit…

Crois-tu réellement que si Marie, la jeune fille, avait refusé le rôle que le Seigneur lui demandait de tenir, Il n'aurait pu accomplir Son plan?
Souvent l'homme refuse d'aller là ou Dieu le dirige.... cela empêche-t-il Dieu de mener à bien sa volonté? Certainement pas.
J'en veux pour exemple l'histoire de Jonas, qui refusait d'aller prophétiser à Ninive et qui fuit. Mais finalement, Ninive a été avertie, s'est repentie et s'est tournée vers Dieu. Comme il l'a voulu.
Il parait donc que malgré nos "non", ce que Dieu prévoit s'accomplit. Et cela ne dépend pas de notre petite humanité, mais de sa grandeur divine.
Et dans sa bonté, dans son amour pour nous, il veut nous faire participer à sa volonté. Nous y donner une place. Quel honneur... et si il y a des missions particulières pour des temps particuliers, tel que le temps marqué pour la naissance de Christ sur cette terre, il serait bon que l'on se rende compte que notre Seigneur attend notre "oui" pour nous "enrôler" dans une "mission particulière" à notre mesure et pour notre temps: Celle de le faire connaitre, de témoigner de notre vie avec lui.
Et les bénédictions que nous recevrons de lui seront aussi très grandes, que ce soit dans l'homme intérieur, ou même matériellement.
Que la tâche soit petite ou grande, ce qui importe premièrement, c'est l'engagement du coeur, et sa fidélité à servir Dieu.Car c'est là que Dieu regarde d'abord : au coeur

Jeanmarime a dit…

Du fait de son immaculée conception, le cœur de Marie était préparé à toute docilité à l’Esprit Saint. Non seulement elle n’a pas hésité, mais elle a aussitôt rendu grâce avec ce qui est devenu e Magnificat : Mon âme exalte le Seigneur…
Une telle demande mijotait dans la pensée de Dieu de toute éternité. Et pourtant ce Dieu mendiant d’amour est venu mendier son corps à sa créature.

Anonyme a dit…

Marie de condition simple fut choisie par Dieu car elle était d'un milieu pauvre

pourquoi elle ?bonne question car encore une fois on peut remarquer d'une part ses trés fortes convictions mais surtout cette confiance inébranlable

Durant son passage terrestreelle accompagnera son fils l'assistera le soutiendra car elle connaissait sa mission

C'est son Fils et elle souffrira

mais fera son devoir jusqu au bout

peu importe !ce que pensent nos fréres protestants c'est bien la nos divergences pardonnons leur ils ne savent pas cequ'ils font...

Marie est notre Mere et en nous tournons vers elle nous recevons ces multitudes de graces mariale ne ous l'oublionspas A MEDITER

Jeanmarime a dit…

Edith a raison de rappeler la préférence de Dieu pour les petits, les pauvres et les simples. Il a caché aux sages, aux puissants et aux savants ce qu’il a révélé à leur cœur ouvert. Un tel Fiat n’aurait pu jaillir d’un esprit vaniteux et raisonneur ! Marie se contente de s’étonner de l’annonce de sa maternité (étant vierge) puis de s’émerveiller (Magnificat). Qui n’aimerait avoir une telle mère comblée et comblant de grâces?

Anonyme a dit…

regardez Soeur Emmanuelle :elle a confiée sa vie entiére sous la protection de la Sainte Vierge tout ce chemin parcouru d'une part Notre Sainte Mere l'a protégée mais pas seulement par la force Mariale cette route inlassable que Soeur Emmanuelle a entrepris du haut du Ciel Elle nous veut joyeux malgré nos soucis certes lours à porter parfois mais regardons cette confiance inlassable en DIEU
qu'elle a pu avoir :les doutes la solitude mais elle fonçait elle a demandé à la Sainte Vierge de la protéger corps et ame.
Marie est notre Force sachons le.

Jeanmarime a dit…

Beau rappel que celui d’Edith sur sœur Emmanuelle et Marie notre mère.
La réalité dépasse l’affliction !
Déroute nos préjugés mariophobiques.
Soyons reconnaissant pour tant de grâces !

Anonyme a dit…

certes Soeur Emmanuelle etit une femme si ordinaire elle se baignait avec les pauvres mais tellement intelligente pour etre auprés des grands personnages politiques et religieux et autant chez les intellectuels elle se mettait à la portée de chacun

instruite elle nous a fait découvrir le vrai visage de l'Amour celui qui est sale celui qui souffre dans son corps mais pour elle ce n'était pas le plus important ; c'est cette solitude du coeur oh oui celle la est immense et ce n'est par un coeur compatissant et dévoué avec une trés grande générosité qu 'elle a continué sa route ne salissons pas sa mémoire combattons ces gens méchants qui disent du mal su ELLE
personne en a le droit mais ça rapporte de l'argent ce bien matériel qui porrit notre ame je ne dis pas d'etre Soeur Emmanuelle mais d'etre attentionnes d'etre réceptifs à celui qui nous parle et cela s'adresse à n'importe qui.

Jeanmarime a dit…

Edith rapproche sans le préciser sœur Emmanuelle de la vierge Marie. C’est un parallèle judicieux car les deux sont de réelles humbles servantes attentives. Il y a une autre humble servante qui fait le tour du monde en ce moment : Amma.
Héritière à la fois des Gandhi et du bouddhisme, elle est vraiment à l’écoute de toute personne venant à sa rencontre et les fruits la suivent partout où elle passe.

Kyria a dit…

En parlant de servante, d'humilité, il est bon de se rappeler les paroles de Jésus-Christ:
"En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez" - Jn.13:16.

Laissons donc chacun à sa juste place, et soyons nous même à la disposition du Seigneur pour entrer dans son plan et devenir, nous aussi, de fidèles serviteurs. Sur son ordre, et non selon nos désirs propres. C'est important.
IL a un appel pour chacun d'entre ceux qui se mettent à Sa disposition. Chacun à son niveau, mais tous dans l'action sainte et inspirée de l'Esprit Saint.
Soyons donc nous aussi à l'écoute. Et louons Dieu de tout coeur; notre prière pourra être aussi belle que celle de Marie pour notre Père céleste.

Quand aux personnes non chrétiennes, Dieu a aussi une intention pour elles. L'apôtre Paul en parle très bien, dans sa lettre aux Romains, chapitre 2:12-16:
"Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont pont la loi, une loi peur eux-mêmes; ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leur coeur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tout à tour. C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes."

Il serait donc sage, pour chacun, de revenir à la loi, de relire, dans la méditation et la prière, Exode 20, et de désirer profondément faire la volonté de Dieu, de lui demander du collyre, pour voir et comprendre...et ensuite mettre en pratique.

Que le Seigneur rende lumineux, pour chacun d'entre nous, le chemin qui mène au ciel. En parlant de servante, d'humilité, il est bon de se rappeler les paroles de Jésus-Christ:
"En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez" - Jn.13:16.

Laissons donc chacun à sa juste place, et soyons nous même à la disposition du Seigneur pour entrer dans son plan et devenir, nous aussi, de fidèles serviteurs. Sur son ordre, et non selon nos désirs propres. C'est important.
IL a un appel pour chacun d'entre ceux qui se mettent à Sa disposition. Chacun à son niveau, mais tous dans l'action sainte et inspirée de l'Esprit Saint.
Soyons donc nous aussi à l'écoute. Et louons Dieu de tout coeur; notre prière pourra être aussi belle que celle de Marie pour notre Père céleste.

Quand aux personnes non chrétiennes, Dieu a aussi une intention pour elles. L'apôtre Paul en parle très bien, dans sa lettre aux Romains, chapitre 2:12-16:
"Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Quand les païens, qui n'ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n'ont pont la loi, une loi peur eux-mêmes; ils montrent que l'oeuvre de la loi est écrite dans leur coeur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant ou se défendant tout à tour. C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes."

Il serait donc sage, pour chacun, de revenir à la loi, de relire, dans la méditation et la prière, Exode 20, et de désirer profondément faire la volonté de Dieu, de lui demander du collyre, pour voir et comprendre...et ensuite mettre en pratique.

Que le Seigneur rende lumineux, pour chacun d'entre nous, le chemin qui mène au ciel.