De nos jours, tout le monde est censé faire bon usage du mauvais argent et le moindre abus fait de vous une vedette pour peu que vous soyez dénoncé devant les médias.

Par contre est apparue une nouvelle catégorie de pécheurs publics : les divorcés remariés !
L’exclusion ne joue plus au niveau du village mais à celui de l’Eglise. Tous les autres pécheurs sont admis à la table du partage sauf ceux qui ont refusé de souffrir, jusqu’à la mort, de la solitude après avoir enduré l’épreuve de la déchirure.Bien entendu les prélats ont trouvé mille raisons théologiques pour justifier leur vindicte.
N’empêche. Parfois le nouveau pécheur public se sent nouveau lépreux, celui qu’on évite.
Une telle entrave à la miséricorde divine nuit bien davantage à l’Eglise que le célibat imposé aux prêtres. De toute évidence ils pensent qu’ils ne seront pas jugés avec la même mesure pour peu qu’ils assument sans faille leur état de célibataires à vie.
N’empêche. On a l’impression que les uns mettent sur les épaules des autres des croix qu’ils ne porteront jamais.
La raison fait parfois honte au cœur. A celui des hommes certainement. A celui de Dieu peut-être davantage, lui qui sonde les «cœurs et les reins ».
On disait naguère : « point de salut hors l’église (catholique romaine) ». Force est de constater qu’à l’intérieur aussi il n’y a plus de salut pour ces nouveaux pécheurs, pour peu qu’ils partagent le même pain et le même vin que les autres pécheurs!
J’aime imaginer Moise fracassant les nouvelles tables de la loi théologique ou Jésus renversant les clochetons des nouveaux marchands de leçons de morale religieuse.
On dit que notre pape s’attelle à la question.
Craignons qu’il n’y trébuche à nouveau…
38 commentaires:
Quel dommage quelle tristesse, quel affront,quelle erreur, quel mépris envers notre Dieu et notre Seigneur Jésus Christ , que d'avoir choisi de mettre l'Eglise Catholique et le Pape au dessus de Dieu Lui même et de la Parole qu'Il nous a transmise, et qui est une Parole Vivante, un chemin Vivant ! Et cela ne porte malheureusement pas préjudice qu'à la catégorie des divorcés remariés !
Peux-tu préciser les autres catégories touchées par cette exclusion sacramentelle ?
C'est un sujet déchirant sur lequel il est urgent de faire une mise à jour.
Dieu est amour,
Dieu veut que l'homme soit heureux
Le SACREMENT de mariage est sacré, et si il est écrit
"l'homme ne peut séparer ce que Dieu a un"
Il n'est pas prouvé que tout couple unit par le lien du mariage est voulu par Dieu, que l'humain n'a pas fait une erreur!!!!
Or il me semble que dans la bible, on dit que l'erreur est humaine, que Dieu ne veut que notre bonheur
Alors vaut-il mieux vivre malheureux dans un lien sacremental, ou heureux , même en devant casser ce lien, vivre "caché", aux yeux de l'Eglise? (divorcés, homosexuels, )
Le mariage est une bénédiction, alors pourquoi soutenir une église qui refuse la bénédiction de Dieu à des gens qui veulent vivre leur amour, être heureux aux yeux de ceux qui partagent leur foi ? qui ne s'adapte pas aux normes de lavie? (on vit au moins le double par rapport au temps de la bible).
Je ne crois pas que Dieu en voudrait au pape de changer cette attitude rétrograde au titre de la tolérance qu'il a dit à Jésus de nous enseigner .
Une amie veuve,unit pour l'éternité à celui que Dieu lui avait envoyé, mais lui a repris .
Ce que je réfute en premier, c'est que ce soit au Pape et à l'Eglise qu'on fasse référence et non à l'examen de notre chemin devant Dieu et à la lumière de ce qu'Il nous dit. C'est en cela, que Sa Parole est vivante, Elle ne peut devenir prisonnière d'un homme ni d'une église. le "Pape" est un homme, et l'Eglise Catholique, n'est qu'une église. Comment peut elle s'arroger le droit de dire que hors d'elle , il n'y a pas de salut ? le Salut est en Jésus Christ, et on peut dire que dans les Evangiles, on voit qu'Il n'a jamais accepté d'être le prisonnier de quelque ordre religieux. Et la catégorie de gens qui lui étaient le plus insupportable, c'étaient les pharisiens avec leurs théories, qui imposaient aux autres ce qu'ils ne pratiquaient pas eux -même ( sépulcre blanchis, purs d'apparence extérieure et morts à l'intérieur).
Le célibat obligatoire est une invention aussi. QU'un homme s'estime plus libre de servir le Seigneur, s'il n'a pas de femme,alors qu'il ne se marie pas, l'apôtre Paul le dit lui même, mais c'est alors un choix, et non une obligation poru toute la vie. Combien de serviteurs de Dieu dans l'histoire du christiannisme ont servi le Seigneur d'une manière fidèle , et pourtant ils étaient mariés et même cela a parfois complété leur service .
l'Esprit de Dieu souffle où Il veut et là aussi la grâce de Dieu intervient pour soutenir et former encore ici et là malgré toutes nos incohérences des vrais serviteurs de Dieu et des personnes qui aiment Jésus et qui ont d'immenses qualités. Et je les respecte grandement.
MAis combien de personnes aussi rencontrées ont été dégoutées et détournées de Jésus Christ et du vrai salut, parce qu'elles assimilent Dieu à l'Eglise Catholique et que elles ne peuvent accepter cette montagne d'hypocrisie qui les a fait souffrir grandement à un moment de leur vie. Encore une fois je dénonce LA MACHINE / INSTITUTION qui se dit Eglise et non pas les personnes qui sont à l'intérieur.
Cela fait me fait réfléchir moi aussi à la gravité d'être un contre -témoignage dans ma propre vie. On n'est jamais à l'abri surtout si on s'enferme dans des théories qui ne laissent plus place à la vie de Jésus en nous.
A quoi sert-il d'imposer des lois qui ne sont pas dans la Bible ? à fabriquer des gens malheureux ou alors des gens qui auront une double vie ? veillons à ne pas engendrer l'obligation d'être hypocrite en imposant à des personnes d'être célibataires ou a d'autres de rester avec leur conjoint, alors que dans leur coeur et leur for intérieur elles vivent tout autre chose.
n'est-ce pas Dieu qui a fait l'homme tel qu'il est? Mépriserions-nous ce qu'Il a créé ?
Celui qui veut divorcer et se remarier, certes, c'est très sérieux ,mais qu'il s'examine lui-même devant Dieu à la lumière de Sa Parole lue en direct et devant le Seigneur Jésus , le Sauveur et le Seigneur de notre vie, qui connait nos coeurs et notre cas particulier , mais en aucun cas à la lumière du pape ou d'une quelconque sacro-sainte église !
JeanMarime, ne te laisse pas sussurrer de mauvaises dispositions de coeur, je t'en prie !
Tiens-tiens, on sépare l'homme de l'Eglise, on méprise le Pape, on divise, le tentateur ne se jouerait-il pas de nous ?
Restons dans l'Amour. Dieu donne la force ! J'en témoigne.
Oui, la solitude est pénible. Mais le pire est peut-être d'être remplacé ! Voilà : tu étais une erreur, maintenant c'est X. Les enfants de foyers recomposés sentent cette fragilité : "peut-être étais-je aussi une erreur ?"
Non, c'est un chemin de Croix, une épreuve pour l'amour, celui qui s'obstine, celui qui ne cherche pas son intérêt, celui qui aura le dernier mot, à Pâques.
Heureusement, l'Eglise ne force pas à vivre ensemble quand cela mène à se détruire.
Mais l'engagement conjugal est de porter le même joug, d'avancer ensemble jusqu'au jour du jugement, même séparés, même en portant l'autre "à distance", "malgré lui", dans une prière très difficile mais qui est celle de la Passion.
Et construire un nouveau foyer raye d'un trait cette conjugalité, empêche de garder une profonde espérance pour l'autre. On l'oublie.
Alors ... Etait-il/elle seulement un "pare-solitude" ?
ce qui me faisait le plus "tilter" dans ce que tu disais, Jeanmarime, c'est que ce genre de décision soit soumise à l'avis d'un homme, si haut soit-il été élevé par ses semblables.
alors si le Pape change d'avis demain, du coup, les divorcés pourront se remarier?
Ou alors on se cache derrière ce responsable espérant qu'il changera d'avis, et que donc nos décisions seront cautionnées alors que peutêtre dans ma relation intime avec le Seigneur je sais que Lui ne m'approuve pas ?
ou alors, si on est persuadé du contraire, c'ezt à dire que la grâce de Dieu est là pour nous accompagner dans une telle décision, on serait paralysé par l'avis d'un responsable qui se place entre Dieu et nous ? ou alors le Pape est Dieu ? et donc on admetrait (prétendrait) que sa parole est Parole de Dieu ? C'est bien ce qui s'est passé dans les siècles passés quand les fidèles n'avaient pas accès à la Bible. Et au cours de certaines de mes rencontres lors de sessions avec des personnes issues de l'église catholique, j'étais sidérée de voir qu'elles n'avaient même pas l'idée que la Bible puisse être leur source d'inspiration à elles, en direct et du coup elles n'avaient rien pour se raccrocher parce que le Roc inébranlable , c'est Dieu , Sa Parole, et pas des dogmes.
c'est en cela que je suis "en colère" contre cette intrusion de l'homme entre Dieu et les âmes.
Si le Pape dit "oui" au remariage des divorcés, alors cela te permettrait d'avoir bonne conscience ? Personnellement,je crois fermement que la bonne conscience, c'est devant mon Dieu que je dois l'avoir et ce n'est pas forcément facile . Je suis bien persuadée que si tu mets ta vie entre les Mains de ton Dieu et ton Père, et que tu lis sa Parole, Il saura te conduire. Je suis aboslument d'accord qu'il est important et né"cessaire aussi de prendre le conseil de nos frères et soeurs et des responsables de nos églises car parmi eux, il y a de vrais pasteurs qui ont été établis et reconnus pour leur sagesse et leur discernement. Et à la fin, cela reste "ta" décision .
Je rejoins en tout point ce que dit titsouris.
Est-ce devant Dieu ou devant les hommes que le mariage est finalement célébré ? Que doit-on respecter ? Dieu ou les hommes ?
Esaïe nous invite avec force : « A la loi et au témoignage ! si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Es.8 :20)
Or, que nous disent les Ecritures, au sujet du divorce ? que Dieu lui –même donna des lettres de divorces à Moïse (voir Deut.24 :1-4), ou il est d’ailleurs déjà question du remariage des femmes. Ceci, à cause de la dureté des cœurs (Math.19 :8)
Sans minimiser en rien le sacrement du mariage, qui doit être pris au sérieux et sacré, n’oublions pas qu’il s’agit d’une alliance entre deux personnes. Et que celle si doit être tenue aussi par les deux.
Mathieu relate les paroles du Christ à ce sujet, au ch. 19 :9 : « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère »….
Sauf pour infidélité… Cela va plus loin que l’adultère, cela signifie la rupture de l’alliance selon l’ensemble des commandements.
Dieu nous aime. Il ne désire pas notre souffrance pendant de longues et vaines années. Tout au long des pages de sa Parole, il ne parle que du bonheur qu’il veut pour nous. Nous avons de la valeur pour lui. Ni les mortifications, flagellations ou autres souffrances que nous nous imposons pourront nous donner le salut. Pas plus une vie sacrifiée dans l’impasse d’un foyer maintenu dans une souffrance sans issue ne rendra gloire à Dieu.
Rompre une telle alliance signifie aussi la libération de l’autre, la cessation d’une violence dont on favoriserait, sinon, la continuité. C’est un acte responsable. C’est aussi cela, défendre les valeurs chrétiennes. Briser une impasse n’est pas abandonner l’autre, mais au contraire, libérer son chemin vers une autre voie, une autre progression.
Ayons la sagesse d’écouter Dieu plutôt que les hommes.
De plus, qui sont ils pour condamner ou justifier ? Christ a-t-il condamné la femme adultère ? « Que celui qui n’a jamais péché lance la première pierre »….. C’est lui seul qui nous jugera, d’un jugement ou il avancera en avocat, présentant ses mains et disant : Je suis mort pour lui…
Si notre cœur est en paix avec Dieu, qu’importent les considérations injustes ? Il vaudrait peut-être mieux s’en éloigner.
Cela m’amène à une autre parole de Jésus Christ : Math.11 :28-30 :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez MON joug sur vous et recevez MES instructions, car je suis doux et humble de coeur. Et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger ».
Un passage que l’on connaît bien. Pourtant, relevons que le joug (harnais qui décuple les forces de travail) de Jésus et doux. Il ne blesse pas. Son fardeau léger. Parce qu’il le porte avec nous.
Si donc un joug est lourd, blessant, pesant, il n’est certainement pas de Christ.
Je réagis : la croix est aussi le lot du chrétien, Jésus lui-même le dit et bien des "jougs" faciles, parfumés, séduisants, sont en fait des pièges de l'Ennemi.
Pas de dolorisme, mais pas de réponse à la Pierre-version-satan ("non, Seigneur, cela ne t'arrivera pas"). Paul aussi a dit offrir ses souffrances (nombreuses, et PAS VAINES, vu les fruits). Si les martyrs avaient raisonné pareil, ils auraient tout simplement abjuré...
Et je répète que c'est au jour le jour que Dieu donne Sa force.
Quant à l'"infidélité" dans Matthieu (pas citée par Marc et Luc), ce n'est pas vague du tout, Matthieu s'adresse aux Juifs, et le terme grec ("porneïa") signifie relations illicites (gravement déréglées, le/la rendant impur(e)). D'ailleurs Marc et Luc ne donne pas cette restriction. Sont-ils moins "juristes" et plus oblatifs ?
Il convient effectivement de prendre encore en considération certains points. Mais toujours en référence à la Parole, à la volonté révélée de notre Père céleste.
Nous l’avons vu, il nous invite à prendre son joug, qui est doux et léger. Mettons cette parole de Jésus Christ en parallèle à l’affirmation de Paul, dans sa lettre aux Corinthiens, ch.10 :13 :
« Aucune épreuve (tentation) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez éprouvés (tentés) au-delà de vos forces ; mais avec l’épreuve (tentation), il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que puissiez la supporter ».
Le Psalmiste (Ps.23), écrit : Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige vers des eaux paisibles. (….) A cause de son nom.
Dieu dit, dans Jéréméie 29 :11 : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ».
… Tant de promesses, ou l’on voit que la volonté de Dieu est de nous amener, tel le peuple hébreux, loin de l’esclavage, de la souffrance, nous faire sortir des guets-apens ennemis. Nous faire marcher, même dans cette vie, vers un avenir paisible.
On ne peut mettre en doute cette volonté de Celui qui nous aime.
Mais bien sûr, nous serons la première cible de l’adversaire de Dieu. Bien sûr, la Parole nous averti aussi de ce que nous devrons subir – tous - . D’ailleurs, promesses citées ci-dessus, et tant d’autres qui jalonnent la Bible, sont toujours un mouvement, il faut avancer, marcher vers…. Traverser les déserts.
C’est pourquoi il est fondamentalement nécessaire de faire les distinctions dans les épreuves que nous rencontrons :
- Est-ce de ma propre erreur, de ma propre responsabilité que je suis dans une épreuve ? Ai-je désobéi (tant au point de vue de la santé, que de nos paroles, actions, etc.)
- Me suis-je chargé moi-même d’un fardeau que Dieu ne voulait pas que je porte ? (cela arrive bien souvent)
- Est-ce une épreuve que Dieu laisse sur mon chemin, pour mon édification, pour que j’apprenne quelque chose de Lui, que ma foi progresse ? pour me faire avancer vers la stature parfaite de Christ et des sentiments qui étaient en lui ?
- Est-ce que ma façon d’y réagir, va servir la gloire de Dieu, témoigner de son amour et de sa puissance, de sa grandeur pour me libérer, pour résoudre des problèmes épineux ?
-
C’est dans la prière et le discernement demandé à genoux que nous pourrons, par le Saint Esprit, trouver individuellement la bonne réponse. Il faut garder un équilibre entre ces éléments. Et regarder le but : être mort au péché (voir Rom.6 :1-7 ) et que celui-ci n’aie plus de pouvoir sur nous. C'est-à-dire que, par nos cœurs régénérés en Christ, ni la colère, ni l’amertume, ni la rancœur n’y trouvent encore une place quelconque. Alors, la marche vers la libération se fera déjà. Intérieure, dans la paix et la sagesse, qui nous montrera les meilleures décisions à prendre pour régler nettement certaines situations enlisées, se décharger de fardeaux inutiles et de ce qui est définitivement déréglé, ou si la conséquence des erreurs marqueront une vie entière.
Mais gardons à l’esprit que Dieu veut que nous nous levions et que nous marchions. Non pas un peuple statique et sans résolution. Une marche d’abord intérieure, qui se traduira ensuite en actes justes. Pour l’autre et pour soi. Pour le nom de Dieu.
Car « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ». C’est sa volonté.
Quand aux martyrs, j’ajouterai encore que ces morts héroïques ont aussi servi la gloire et le témoignage de Dieu. Toujours. Pour révéler sa Personne.
C’est peut-être là la clef de nos questionnements à ce sujet. Pourquoi Daniel est sorti de la fosse aux lions, et tant d’autres sont morts sans secours ? Certainement Dieu était avec eux, comme avec Etienne. Et leur place sera spécialement marquée dans la hiérarchie céleste.
En réponse à chacune et chacun :
Titsouris et Kyria rejoignent l’édito du Pèlerin de cette semaine qui parle de « l’opinion publique » comme du maillon faible mais indispensable à la vie de l’Eglise en citant… PIE XII !
En droit, on apprend qu’il y a trois sources de toute loi : les textes ‘canoniques’ , la jurisprudence et…la coutume. On peut traduire par la conscience des fidèles.
Il ne s’agit pas d’aligner le droit sur les opinions convergentes du moment comme en droit civil (avortement, adoption homosexuelle etc) mais d’écouter l’ensemble du peuple de Dieu. La presse chrétienne a reçu mission d’en être le relais.
Au sujet du divorce et de l’optique du remariage, l’Eglise catholique conseille en premier lieu de faire vérifier al validité du lien en rencontrant un chancelier puis un avocat ecclésiastique.
Or, Benoit XVI vient de mettre en garde à ce sujet. Lire ci-dessous. A lire à la fin de cette réponse collective.
A Emmanuel je m’empresse de répondre que le remariage en cas de validité reconnue du 1er mariage ne raye aucunement d’un trait la première alliance. Chez les orthodoxe, cela passe par un longs temps de pénitence (6 moins environ) pour le couple se reformant et ce modèle est en train de prendre corps chez certains catholiques, comme le préconise le père de La Chaux dans ses livres et séminaires.
Petit rappel : Le pape n’est dit infaillible qu’entouré de l’ensemble des évêques pour trancher sur une question de dogme. Les questions de morale ont toujours évolué au cours des siècles.
Enfin, quitte à parler du jugement, j’ai toujours lu qu’on serait jugés sur l’amour !
En fait anonyme avait déjà fait la synthèse de tout cela.
On demande l’avis d’une plume étincelante comme celle de François Cassingéna- Trévédy !
Vendredi 29 Janvier 2010 , Benoît XVI a invité les membres du tribunal de la Rote romaine à éviter de rechercher « à tout prix » à arriver à une « déclaration de nullité ».
Il est important de « tout mettre en œuvre », chaque fois que cela semble possible, « pour pousser les conjoints à éventuellement confirmer leur mariage et à rétablir leur vie conjugale », a aussi souhaité le pape, qui a reçu ce vendredi en audience les membres du tribunal de la Rote romaine à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire.
« Certains pensent que la charité pastorale pourrait justifier toute action en vue d'une déclaration de nullité du lien matrimonial, pour aller à la rencontre des personnes qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière », a affirmé le pape.
Pour lui, « il faut avoir horreur des appels pseudo pastoraux qui situent les questions sur un plan simplement horizontal, où ce qui compte est de satisfaire des requêtes subjectives pour arriver à tout prix à une déclaration de nullité, afin de pouvoir dépasser, entre autres, les obstacles à la réception des sacrements de la pénitence et de l'Eucharistie ».
« La réadmission à la communion eucharistique après la réconciliation sacramentelle exige au contraire de considérer le bien authentique des personnes, inséparable de la vérité de leur situation canonique », a expliqué le Saint Père. « Ce serait un bien fictif et un grave manque de justice et d'amour d'aplanir leur route vers la réception des sacrements, avec le danger de les faire vivre en contradiction objective avec la vérité de leur condition personnelle ».
Bonjour
Qu'est le divorce?
Est-ce nier l'autre ???
Est-ce rejeter un amour qui a eu cours ?
Est-ce se protéger de douleurs et de souffrances?
N'est-ce pas simplement mettre son espoir dans un avenir ou ses propres valeurs seront mieux comprises par l'autre que l'on espère encore croiser?
Par rapport à l'Eglise:
pourquoi nier cette opportunité de choix que Dieu offre à la personne divorcée de refaire sa vie dans les valeurs traditionnelles??
Pourquoi cette même église autorise-t-elle un remariage aux veuves et veufs, alors même que certaisn ont été unis "pour l'éternité" ?
Je crois que c'est la formule qui a été utilisée pour mon mariage, et de ce fait, je ne me sens pas libre d'envisager une autre union , à cause de ce problème de sacrements refusés aux divorcés.
Ma belle-mère, divorcée, et avec raisons, n'a pas eu droit à la communion, lors des cérémonies familiales, (mariage, baptêmes.....)
En quoi doit-elle être punie? sa foi n'a changé en rien
Dieu veut que l'homme soit heureux, laissons nous guider par lui. il est Amour.
Mais que ses représentants s'adaptent aussi aux problèmes actuels, et reconnaissent les aléas de la vie.
Qu'est-ce qui est le plus important? de s'approcher de Dieu et de sa réponse, ou de ceux qui se disent ses représentant prétendument infaillibles, et qui échafaudent, tels les pharisiens, nombres de lois culpabilisantes et qui, finalement, agissent au contraire de ce que faisait Jésus Christ. Toujours il cherchait à élever, à consoler, à restaurer. Non à punir ou abaisser par des sanctions dogmatiques. Cherchons les réponses au bon endroit!
Jeanmarime,je rejoins Kyria dans son dernire commentaire, c'est exactement ce que je pensais en étant un peu "désolée" de la synthèse que tu fais , comme si on n'avait pas avancé d'un pouce !
cherchons les réponses dans la Parole de Dieu ! et non nos sentiments ou nos impressions, ni dans les multiples "lois", jurisprudence,colloques etc que tu énumères, décidés par les uns ou les autres !
Anonyme,le seul cas de "liberté" de pouvoir se remarier sans avoir l crainte de désobéir, c'est celui justement où l'un des conjoints décède (lire entre autres le chapitre 7 de l'épitre aux Romains). Donc,d'où viennent ces terme "pour l'éternité"que celui qui t'a mariée a utilisés et en quoi cette formule pourrait être sacralisée ? de quel droit puisqu'elle ne se voit nullement à travers la Bible en ce qui concerne le mariage ?
Ce qui me touche, c'est le témoignage des personnes qui continuent à aller à la messe bien qu'elles ne peuvent pas communier parce que divorcées remariées. J'en ai 3 en tête. C'est bouleversant d'entendre et voir combien ces personnes nous disent en creux (leur manque) combien il est grand ce don de Jésus dans la communion eucharistique. Et je réalise la grandeur d'autres moments de grâce, et notamment l'adoration eucharistique, et le baiser de paix pendant la messe.
Bruno
Titsouris, je trouve qu’on avance pour ma part, mais qu’on se lit mal.
Le mariage n’est pas une alliance éternelle (comme le sacerdoce) mais qui s’achève au décès d’un des conjoints.
Kyria, les préceptes de morale ne sont pas prétendus infaillibles ; Cela dit, ils ont des soubassements bibliques. C’est là dessus qu’il convient de travailler sur ce blog.
Bruno, je te rejoins complètement avec admiration pour ces personnes acceptant de vivre la communion de désir (et non le simple désir de communion).
Attendons les mots d’Emmanuel .
Je ne peux, quand à moi, avoir de l'admiration - seulement de la pitié - pour les personnes qui se maintiennent, ou sont maintenues par ce qu'on leur fait croire, dans un pseudo martyr, comportement d'auto punition. C'est vouloir gagner le salut par ses propres mérites, par sa propre souffrance. Comme si on devait l'acheter. Désolée, je ne trouve pas cela dans l'oeuvre du Christ, ni dans ses paroles. C'est faire fausse route sous le couvert d'une soi-disant moralité plus haute. Non, pour moi elle est sans racines. Les souffrances que l'on s'inflige ne nous rendrons pas plus saints... seulement plus orgueilleux.
Oui bien sîr, on donne aux mots la valeur que l'on souhaite
Pour l'éternité c'est sans doute parce que monmari m'a été arraché brutalement et sans au revoir terrestre, que je me raccroche à ces mots,
Peut-être aussi pour ça e je ne conçois pas d'autre rencontre pour l'instant
Mais je trouve tout de même injuste qu'on ne permette pas le mariage, les sacrements aux divorcés qui le souhaitent , alors que dans les églises, bonnombre de fidèles vivent en couple libres, que certaines ont fait des avortements ( et là cen'est indiqué nulle part) que certains voisins sont à genoux, et en sortant ne vous adresse pas un bonjour ..
Je ne suis qu'une personne ordinaire, sans base de rhétorique ou de connaissances approfondies de la bible, je nepeux donner plus d'avis que ça
JM a demandé mon témoignage, voilà c'est fait , j'ai donné mon sentiment sur ce sacrement de mariage
Si Dieu nous envoie une personne , c'est qu'il nous donne sa bénédiction
A nous de vivre dans sa tolérance, et son amour
et de diffuser cela autour de nous.
Doudou
nous sommes tous des gens ordinaires,Doudou, mais c'est justement à ces personnes, les simples devant Lui que Dieu se révèle. Puissions nous rester justement ces simples, qui ne reçoivent que la Parole, et qui prient, et que surtout, personne ne nous enlève ça ni ne vienne s'interposer entre notre Dieu et nous , entre notre Sauveur, et nous. Dieu a caché son mystère aux sages et aux intelligents, mais le révèle à ceux qui sont humbles de coeur.
Faisons attention à ces hommes où bien pire encore à ces lourdes institutions ( et cela peut exister dans n'importe quel milieu chrétien ) qui tendent à établir des barrières entre ce que Jésus voudrait nous commuiquer et notre coeur , barrières invisibles parfois, donc d'autant plus pernicieuses et pourtant tellement rigides, parce que établies par l'homme.
Sans vouloir me faire l’avocat… de Dieu je dirais que les instances ecclésiastiques n’imposent pas de joug de leur propre cher mais s’appuient sur des textes bibliques principalement des paroles de Jésus.
Sujet traité dans un précédent sujet. Toute relation avec personne autre que son conjoint même après répudiation-divorce est adultérine.
On parle ici de la punition du « pécheur public » et, comme le souligne Doudou, il y a pire !
Le meurtre (avortement) et le concubinage. Des pécheurs cachés me direz-vous…
Emmanuel nous parlera-t-il du jugement céleste ? Nul n’y échappe.
Mais c'est bien cela , le plus important, cest le jugement de Dieu, ce qu'Il nous enseigne et ce qu'Il nous permet ou pas ! c'est ce que j'essaie de dire depuis le début ...
Celui- là seul compte pour les décisions que nous avons à prendre ! A la fin , et même durant notre vie actuelle , c'est devant Lui, Dieu d'Amour et de Vérité, que nous répondons et que nous répondrons de nos actes, et non pas devant une église ou un homme qui nous aurait donné l'autorisation ou pas de faire quelque chose.
Une personne qui ne met pas le Christ - et son Eglise - en premier peut-elle nous entraîner sur un bon chemin ?
Je connais des gens qui, en comprenant à Medjugorje que le "remariage" n'est pas voulu par Dieu, ont accepté de ne pas poursuivre ce qu'ils avaient découvert être une relation adultère.
Et pourtant ils avaient été "victimes", ayant beaucoup souffert dans leurs premiers couples.
Je ne crois pas que ce soit le sujet qui soit brûlant. Il n'est pas plus "actuel" que lorsque notre Seigneur en a parlé, en donnant une réponse qui dérange toujours autant.
Non, c'est "seulement", comme toujours, nos passions qui rendent tout brûlant, comme s'il fallait faire vite, trouver le bonheur à tout prix.
Et parmi elles la concupiscence bien sûr, le désir de qui vous plaît - et qui est d'abord enfant de Dieu, Son enfant, pour qui IL a un plan - ,
et aussi, plus terrée mais pas moins forte, la peur, peur de ne pas être compris, peur de la solitude, peur de la mort.
Et nous sommes capables de nous justifier, en ressortant même l'écriture.
Eh bien, cette vision est faussée.
Par contre, JESUS est avec nous aujourd'hui, tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
C'est lui notre Vie, notre bonheur est en Sa main. Sa victoire pascale est réelle, pour nous, et nous précède.
Alors. PAIX. CONFIANCE. ESPOIR EN DIEU ! (pas "mettre son espoir dans un avenir où ..." )
Mon frère, ma soeur, que JESUS te donne le bonheur que tu n'imagines pas.
Pour ne pas s'illusionner :
St Augustin :
Lorsque le Seigneur parle comme maître souverain, en d'autres termes, lorsqu'il prescrit quelque chose, non pas sous la forme de conseil, mais avec l'empire de son autorité, il n'est pas permis de ne pas obéir; ne pas obéir ne serait jamais avantageux. Or voici ce que le Seigneur prescrit: «Que la femme ne se sépare pas de son mari; si elle s'en sépare», même pour le motif qui rend la séparation licite, qu'elle «reste dans la continence, ou qu'elle se réconcilie avec son époux (1)». En effet «la femme est sous le joug de la loi à l'égard de son mari jusqu'à la mort de celui-ci, et pendant la vie de son mari elle sera adultère si elle connaît un autre homme (2)»; parce que «la femme est liée tant que vit son mari (3).», - Si donc «une femme abandonne son mari et en épouse un autre, elle est adultère (4); et celui «qui épouse une femme abandonnée par son mari est coupable aussi d'adultère (5)». En vertu de ce même précepte du Seigneur: «Que l'homme n'abandonne point sa femme (6)», car «celui qui, en dehors du motif de fornication, abandonne sa femme, la rend adultère (7)». Et s'il l'abandonne pour cause de fornication, il doit lui-même vivre dans la continence, car «quiconque abandonne sa femme et en épouse une autre commet l'adultère (8)».
1. 1Co 7,10-11 - 2. Rm 7,2-3 - 3. 1Co 7,39 - 4. Mc 10,1-2 - 5. Mt 19,9 - 6. 1Co 7,11 - 7. Mt 5,32 - 8. Lc 16,18
sont là tout autant de commandements formulés par le Seigneur, on doit les observer sans aucune restriction. Que les hommes approuvent, que les hommes désapprouvent, peu importe: il suffit que la souveraine justice se soit prononcée, pour qu'on soit obligé de les accomplir, dût-on alléguer que les hommes en sont scandalisés...
Le bonheur, je l'ai trouvé quand je ne le cherchais plus. St Jean de la Croix.
Le bon Dieu ne bénit pas les unions pour lesquelles il n'a pas été consulté. St Curé d'Ars
Merci pour ces dernières paroles qui nous rapprochent de Jésus .
Puissions nous chacun accomplir de coeur la volonté de Dieu et désirer le faire en étant
"entier" devant Lui.
"Nous sommes libres de décider de notre vie. Dieu va nous sauver de nos bêtises si nous avons décidé des bêtises.
Il y a un chemin imprévisible, si nous voulons bien nous laisser greffer sur Lui.Il va chercher notre volonté pour la faire Sienne, si nous cherchons la Sienne pour la faire nôtre.
Dieu est un Dieu de résurrection."
un frère en Christ nous a laissé ces paroles lors d'un enseignement dansl'église où je suis. Elles m'ont beaucoup touchée.
Le mensuel chrétien Panorama qui avait consacré son numéro de novembre sur les divorcés remariés revient sur la question via le courrier des lecteurs où est évoqué le pardon que l’Eglise doit accorder aux divorcés remariés. Quelle énormité ! En quoi l’Eglise aurait elle à pardonner ? Dieu seul est face à nous et de notre conscience. Plus loin l’article sur foi et suivi psychologique conclut qu’il faut parfois des mois et des années de connaissance de soi via exercices ignatiens ou psychanalyse pour réaliser à terme combien Dieu nous laisse libres !
Je pense tout simplement que nous sommes enclins à juger au lieu d’aimer. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus avait écrit un poème merveilleux :
Moi, si j’avais commis, tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses,
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. …
à écouter sur ce lien :
http://christopheferey.over-blog.net/article-21271233.html
Apprenons à nous aimer pécheurs, en nous gardant de tout jugement, de toute condamnation, en nous gardant de penser pour Dieu.
Emmanuel donne une réponse très précise sur le lien du mariage
Mais ne faut-il pas replacer ces paroles du christ dans le contexte de l'époque, avec transmissions orales, et (peut-être) déformations par des bien-pensants de l'époque
Si on ne veut pas actualiser cela, alors que chacun de nous marche en sandales ,avec robes de bure pour les hommes, tue l'agneau ,sé déplace à pieds, ou à dos d'âne, revienne à tout ce qui est dit dans les textes , enfin ceux que je connais .
Si on accepte d'évoluer dans les modes et les courants de pensées, il faut aussi évoluer dans les sacrements .
Faisons comme les Amish si on ne veut pas changer la mentalité de l'Eglise.
Notre nouvelle plume anonyme ( plumes ?)parle de l’évolution modes et les courants de pensées et voudrait l’étendre aux sacrements.
Je répondrai que le sacrement de mariage repose sur des paroles divines (Jésus) et que comme il l’a rappelé devant Pilate : « ce que j’ai dit, je l’ai dit ».
N’allons pas chercher des ‘jésus à du vouloir dire’
Clavel répondrait « Dieu est Dieu, nom de Dieu » !
Nous devons donc prendre Jésus au pied de la lettre quand il parle des sacrements.
Par contre c’est le même Dieu qui a invité St Paul à nous attacher à l’Esprit plus qu à la lettre.
C’est le même Dieu qui nous appelle à devenir miséricordieux comme lui-même s’est révélé l’être.
C’est de ce côté là que l’Eglise est invitée à se tourner : Esprit et miséricorde.
t rappelons encore une fois que l'église des hommes, quelle qu'en soit la dénomination, n'a aucun pouvoir pour juger, condamner et punir. C'est à Christ seul que cela appartient. L'église est là pour guider, exhorter, enseigner. Et si l'on regarde Matt. 18:15-17 :
"Si ton frère a péché, va et reprends le entre toi et lui seul. S'il t'écoute tu as gagné ton frère. Mais s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen, et un publicain."
... c'est à dire comme quelqu'un à gagner à la cause de Christ, et à qui l'on témoignera plus encore d'attention et d'amabilité, plus d'amour pour l'amener dans la vérité. Car on ne peut convertir des âmes à Christ par des punitions et des condamnations.
D'autre part, si Dieu est lui même amour, n'est ce pas lui qui le fait naitre, dans ce qu'il a de noble, dans le coeur?? Sans compter que celui fait partie des besoins fondamentaux de la vie, comme le magner et le boire. Pourquoi donc l'étouffer si il est don de Dieu dans toute sa noblesse? Je ne parle pas ici des coups de foudre ou autres passions qui elles ne répondent pas aux critères divins.
Kyria me touche doublement dans sa dernière réponse.
Tout d’abord il est vrai que les catholiques mettent peu en pratique le verset cité.
Aucun accompagnement des couples en souffrance avant et après le divorce par exemple.
Dans mon église, la seule personne rencontrée sensée représenter les divorcés remariés m’a juste dit « mais ça ne change rien pour moi, l’Evangile ne parle même pas du mariage ».
Deux divorcés vivant en concubinages faisaient partie de l’équipe d’animation qui entoure le curé durant des années.
Entre jugement et complaisance doit bien rester la place de l’accompagnement spirituel, sacerdotal ou fraternel.
La seconde approche rappelant que Dieu est amour n’est pas à négliger non plus.
Au soir de la vie, nous serons jugés par l’Amour...sur l’amour que nous aurons donné ou refusé.
Bonjour à tous,
Je pense qu'il y a beaucoup de confusion sur le sujet car il y a un très large spectre de situations. A un extrême on trouve la personne qui divorce par commodité pour se mettre avec quelqu'un de plus jeune. A l'autre extrême on a la femme qui divorce parce qu'elle est battue. On ne peut évidemment pas traiter ces deux cas de la même manière.
Pour ma part, je crois que Dieu est avant tout amour et qu'il nous aime quel que soit notre état de péché. En cela, je ne comprend pas pourquoi celui qui bat sa femme tous les jours pourrait communier alors qu'un divorcé / remarié ne le pourrait pas.
Ensuite il faut bien voir que Dieu par l'intermédiaire de l'Eglise (qui est imparfaite) propose un chemin complet : le mariage doit normalement être précédé d'une longue période de fiançailles destinée à dépasser le stade fusionnel de toute relation amoureuse qui débute. De plus, il doit normalement y avoir une préparation. Tout cela doit permettre de discerner et de réduire significativement le nombre de mariages "par erreur".
Ensuite je suis persuadé que Dieu nous suit quelques soient nos erreurs.
Enfin je me demande quel serait la valeur du sacrement du mariage si l'on pouvait divorcer et se remarier à l'Eglise. L'alternative serait d'étudier les situations au cas par cas mais alors qui serait capable de le faire ? On sait tous à quel point il est compliqué pour un tiers de se faire une opinion concernant un couple qui se déchire. Cela générerait forcément d'autres injustices.
En conclusion, je pense qu'il est normal que le sacrement du mariage ne puisse être donné qu'une seule fois (sauf en cas de décès du conjoint) mais je trouve profondément injuste de refuser la communion aux personnes divorcées et remariées.
Olivier semble avoir trouvé un juste milieu :
Pas de nouveau mariage sacramentel puisqu’union indissoluble
Mais pas de punition ecclésiale en cas de remariage civil
Cela dit j’imagine mal un divorce par « commodité »….
Quant au cas par cas, l’Eglise ne propose que le parcours du combattant :
Entamer une procédure de reconnaissance en nullité de mariage, ce qui signifie au minimum 800€ et des mois et même des années d’enquête et d’appel à témoins sur l’état du conjoint avant le mariage et bien souvent les seuls témoins sont les parents qui soit sont décédés soit refusent de rentrer dans l’arène judiciaire à l’encontre de leur progéniture.
Nous sommes tous d’accord sur deux choses : Dieu est Amour et son Eglise est imparfaite.
Gardons nous donc d’inverser les rôles.
10 février 2010 02:42
Mais alors quelle valeur a un remariage civil si on estime que devant Dieu on est encore lié au premier conjoint? Puisque c'est Dieu qui a institué le mariage, comment je peux à la fois être uni sur la terre avec qqn et en même temps être uni "dans le ciel" avec une autre?
Pour ma part, le mariage civil a toujours été intimément lié au mariage devant Dieu . Ils ne font qu'un.
je précise que je parle pas de jugement que quiconque pourrait porter, mais simplement, c'est une réflexion de fond.
Titsouris évoque un réel problème.
Tout d’abord l’union conjugale sacramentelle n’est pas ‘dans le ciel’ mais bien dans la 4chair’ en premier lieu (la chair désignant chez saint Paul la totalité de la personne). D’où problème lors du remariage : union devant els hommes seulement ?
Il est vrai que dans le protestantisme le mariage n’est pas un sacrement.
D’où l’idée que le mariage « civil « se rapproche du mariage «religieux ».
Dieu n’est en aucun cas étranger au mariage civil.
D’où, certainement, l’interdiction de communier pour les divorcés remariés civilement certainement.
Mais dans la pratique l’Eglise catholique va plus loin en interdisant à ces couples non seulement tous les sacrements mais aussi la bénédiction et autres sacramentaux. Là le bat blesse gravement.
Heureusement je crois et sais que l’on peut se bénir mutuellement, comme le font d’ailleurs les juifs, messianiques ou autres.
i l'on consulte les Ecritures, les seuls sacrements qui s'y trouvent sont le mariage et le baptême. Des sacrements d'engagement de vie envers le conjoint et envers Dieu. Allons aussi plus loin en découvrant au long des pages de la Bible, de l'invitation de Dieu, le mariage humain comme étant le type de notre relation avec le Christ. Il est l'époux, l'Eglise (la sienne, nous), son épouse.
Regardons aussi que tout au long de l'histoire de son Eglise, ou peuple, il y a bel et bien eu divorce entre Dieu et Israël :
" L'Eternel me dit, au temps du rois Josias : As-tu vu ce qu'a fait l'infidèle Israël? Elle est allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là elle s'est prostituée. Je disais : Après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n'est pas revenue. Et sa soeur, la perfide Juda, en a été témoin. Quoique j'aie répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que lui aie donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa soeur, n'a point eu de crainte et qu'elle est allée se prostituer pareillement. Par sa criante débauche, Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois." Jér.3:6-9
Dieu divorce de son peuple... parce que celui-ci lui a été infidèle, n'a pas respecté les termes de l'alliance....
Bien sur, il s'en suit encore un plaidoyer de Dieu qui supplie son peuple de revenir à lui....
Mais même pour Dieu, il peut y avoir rupture. Alors....
Son alliance avec nous est aussi sacrée! Mais nul n'y est maintenu par la force, par le châtiment, la mise à l'index.
Jeanmarime bute toujours sur son obéissance à l'église... ou a Dieu...
Rappelons bien que ce n'est pas l'église qui sauve, quoi qu'elle en dise. Mais Christ seul. C'est lui qui présentera son sang en notre faveur au jour du jugement, pour couvrir nos fautes, nos erreurs, ce que nous n'avons pas compris, mais aussi nos doutes face à lui et à sa bonté.
Allons seulement là ou lui nous mène, quoi qu'en dise le monde ou l'église. Si nous confions notre vie nos choix, nos questions à Christ, soyons surs qu'il ne nous laissera pas dans une mauvaise situation. A cause de son nom. Parce qu'il est invoqué, demandé.
Je reçois ce jour un fragment qui peut nous éclairer dans nos échanges :
Dans l'Église du Christ, ne peut-il y avoir aucun progrès de la doctrine ?... Mais certainement, il en faut un, et considérable ! Qui serait assez jaloux des hommes et ennemi de Dieu pour tenter de s'y opposer ? Mais à condition qu'il s'agisse d'un véritable progrès de la foi, et non d'une altération... Il faut donc que l'intelligence, la science et la sagesse grandissent et progressent fortement en chacun comme en tous, chez un seul homme autant que dans l'Église entière, au cours des âges et des siècles,
Saint Vincent de Lérins (?-avant 450), moine
Commonitorium, 23 (trad. bréviaire rev.)
Si Dieu nous a donné des lignes directrices claires dans sa volonté, ne l'enfermons pas, nous, dans nos lois... Il les dépassera toujours. Elles seront trop étriquée pour Lui, et les siennes si vastes que nous n'en ferons jamais le tour... Avec son aide, dans la prière, nous comprendrons ce qu'il veut pour nous maintenant. Et faisons de notre mieux par amour pour lui.
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