Quand une idée ou une image me plait ou me déplait fortement, je bous ! C’est plus fort que moi . Seule ma souris a le secret de mon antidote m’invitant à répondre mot pour maux comme mot pour bien. Elle et moi avons décidé de partager ces ébullitions spontanées sur des sujets qui valent la peine d’un coup de plume, de griffe ou… de jeune ! N’hésitez pas à bouillir vous aussi.
jeudi 18 décembre 2008
L’aloi de la loi
Beaucoup de blogueurs chrétiens en réfèrent sans cesse à la Loi. Faisons le parallèle entre la loi biblique et la loi civile. On reconnaît à cette dernière trois sources : Les textes législatifs ou réglementaires publiés, la jurisprudence et la coutume. Bien souvent le renouvellement de la loi civile suit cet ordre. Mais dans le monde de la Bible, c’est exactement l’inverse. Les peuples sémitiques, dont les hébreux, sont des civilisations qui cultivent l’orale, l’écrit n’apparaissant que tardivement. Depuis le point final de l’Apocalypse, la loi s’est cristallisée dans le dogme pour enrayer les hérésie, tout dogme n’étant que le développement d’une loi admise par le peuple de Dieu depuis des générations, telle les dogmes mariaux. Pourquoi donc renier la source de toute tradition orale qui a précédé la loi écrite ? Qui attend de nouvelles tables de la loi gravées par Dieu dans le disque dur du Vatican ? Dieu parle par son peuple depuis des millénaires et n’est pas prêt de se taire.
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1 commentaire:
Le commentaire ci-dessus n’est que partiellement exact.
Il faut bien se rappeler, avant toutes choses, que la volonté de Dieu est immuable, sa loi est éternelle, elle existait dès le commencement.
Pour preuve le 4ème : souviens-toi du jour de repos…. Car en six jour, l’Eternel à fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel à béni le jour du repos et l’a sanctifié.
On retrouve ici, dans Exode 20, les mêmes termes que dans Genèse 2 :3.
C’est pourquoi on peut affirmer que les commandements, les principes de la loi de justice de Dieu, étaient déjà valables au début. D’ailleurs, avec le meurtre d’Abel, nous nous retrouvons aussi devant le « tu ne tueras pas », lorsque Dieu dit que la voix du sang crie de la terre vers lui et que Caïn en est maudit.
Donc, la loi est depuis toute éternité.
Mais il a lui-même du revenir mettre de l’ordre plusieurs fois, face à ce que l’homme en avait fait, de cette loi…
Car très vite, le mal a pris le dessus, et on a foulé cette loi. Le but d’ailleurs est semer un mépris sur cette loi. De la faire considérer comme impossible à observer, obsolète.
Il y a eu le déluge. Plus de possibilité d’enrayer le mal. Tout était devenu mauvais sur la terre. Un rescapé, Noé, et sa famille. Un reste. Déjà. Un reste qui observe les principes et la loi de Dieu. Un reste que l’on retrouvera tout au long de la Bible, de l’histoire du monde. Un reste fidèle. Seulement un reste.
Et que l’on ne vienne pas me dire que le déluge est un mythe. Il y en a des traces et des récits chez tous les peuples disséminés sur le globe, de la chine à l’Amérique du Sud… Partout.
Malheureusement, très vite la descendance de Noé, avec Cush et Nemrod, ont pris eux aussi, le chemin des contrefaçons de la loi, avec l’élaboration du système païen qui a infecté jusqu’à nos croyances actuelles, et qui s’est propagé aux confins du monde, chez tous les peuples – A lire à ce sujet : les 2 Babylones de Alexandre Hislop, un ouvrage très fouillé sur la question –
Ensuite, avec Abraham, on voit que Dieu lui parle directement. Donc, dans ces conditions, il n’est pas vraiment difficile de garder des principes oraux.
Puis, on retrouve le peuple en Egypte, ou il y reste environ 400 ans, dont moins de 200 en esclavage. Le temps d’oublier la loi et les principes, et même Dieu, baignés comme ils le sont dans le paganisme ambiant.
Et là, c’est l’exode. La traversée du désert. Principe instructif de Dieu pour purifier les pensées, la relation avec lui, pour se révéler.
Et c’est justement dans le désert qu’il révèle sa volonté pour ses enfants, au travers des tables de la loi données à Moïse et écrite par lui-même. C’est magistral. Inviolable.
Des tables qui ont accompagné le peuple dans le désert, jusqu’à ce qu’elles soient comprises, assimilées, qu’elles aient formé le peuple de Dieu. Pour qu’il soit la lumière de Dieu au monde.
Malheureusement, malgré les avertissements répétés des prophètes, le peuple a préféré se détourner de Dieu, de la loi. Ce fut la déportation à Babylone. Là aussi, ils ne furent qu’une poignée à respecter encore les principes de Dieu. Quatre jeunes hommes à refuser de se souiller avec le système païen. – voir le livre de Daniel - .
Les tables de la loi ont vraisemblablement été perdues à ce moment.
Puis retour à Jérusalem, reconstruction du temple, les services religieux et sacrificiels reprennent, dirigés toujours par la tribu de Lévi, comme ordonné par le Seigneur.
Et enfin, il y a Jésus. Jésus qui déclare que la loi ne peut être changée d’un iota, qu’il est venu l’accomplir et non l’abolir, qui remet sans cesse le sanhédrin devant les déviations qu’ils ont imposées à la loi. Et à son application. Oubliant le fond, l’amour pour ne voir que la lettre, le légalisme.
Jésus qui déclame à plusieurs reprises : Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour… - Jn 14 -
Nous sommes à la naissance de la première église apostolique. Les commandements étaient forts respectés durant le premier siècle, y compris le 4ème. Ce n’est qu’après, dès la fondation de l’église romaine, que la prophétie de Daniel 7 :25 prends forme : il – un nouveau pouvoir faisant suite à l’empire romain – essayera de changer les temps et la loi.
On changera en premier le jour de repos. Puis Daniel 8 :11 indique que cette puissance spirituelle s’élève jusqu’au chef de l’armée (Christ) et lui enlève le sacrifice perpétuel, renverse le lieu de son sanctuaire, qu’elle jette la vérité par terre, et qu’elle réussit dans ses entreprises… (v.12)
Le sacrifice étant expiation du péché, on peut voir ici les intermédiaires placés pour pardonner, à la place du Christ, seul habilité, par sa mort, à donner le pardon. Et l’usurpation du nom du Saint Père, et le premier commandement : tu n’auras qu’un seul Dieu.
Les siècles passent ainsi, on rajoute sans cesse de nouveaux ordres qui n’ont aucun fondement biblique. Le peuple souffre des injustices et de la duplicité des pseudos représentant de Dieu.
Pourtant, il y aura toujours un reste, un petit reste qui comprend et applique les commandements véritables. – voir l’histoire des Vaudois du Piémont par exemple –
Et la réforme, avec les révélations faites à Luther sur la justification par la foi, par exemple, et d’autres pionniers de la réhabilitation des principes bibliques et divins, marque le mécontentement de Dieu face à ce qui se passe dans « son » église, et face à la misère spirituelle qui y règne.
C’est ensuite une époque de réveil, de diffusion de la Parole, on retrouve le chemin de la vérité, de l’Ecriture. On découvre la volonté de Dieu. Certaines branches du protestantisme retrouvent les 10 commandements.
Et maintenant, l’avertissement à l’église de Laodicée – Ap. 14 :15-22, la dernière, retentit : Puisses-tu être froid ou bouillant !! Je te conseille d’acheter chez moi de l’or éprouvé par le feu, des vêtements blancs et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. … Aie donc du zèle et repens-toi. Retour à la foi pur, au caractère sanctifié, à la compréhension par l’Esprit.
Et finalement, après le passage des trois anges sur le monde, avec l’évangile éternel et annonçant le jugement final, une dernière fois – Ap.14 :6-12, Dieu rappelle : C’est ici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus.
La foi de Jésus… que nous nous penchions donc avec un désir profond de comprendre quelle était sa foi, et comment il la vivait…
Peut-on encore dire que l’on peu faire n’importe quoi avec les commandements de Dieu ? qu’ils sont accommodables selon les temps, la mode et les circonstances ?? Non.
Toujours Dieu à veillé sur sa Parole, sur sa volonté. Rien ni personne ne pourront les changer.
C’est par elle que nous serons jugés. Elle est la base de la justice et de la bonté de Dieu.
Et elle n’est pas pénible à respecter. Elle est accessible à tous. Elle est faite pour nous. Preuve d’un Père qui se soucie du bien être de ses enfants.
J’ajouterais encore, selon ce qu’en dit l’apôtre Paul, que même les païens, qui n’ont point la loi, peuvent faire naturellement ce qui est prescrit par la loi, qu’elle est donc inscrite dans le cœur de l’homme, par la conscience – Ro.2 :14-16.
Elle est la même, immuable, pour tous, partout, en tout temps.
Pourquoi alors nous rebuterait-elle, ou n’en voudrions-nous qu’une partie, pourquoi mettre tant d’énergie à la nier, ou plus subtilement, à lui enlever sa puissance, en sapant ses fondements par des affirmations détournées ?
Certains diront qu’il n’y a que deux commandements valables.
Je dirais que Jésus à résumé les 10 en deux : tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force – ce qui revient à respecter les 4 premiers commandements ; et tu aimerais ton prochain comme toi-même - ce qui revient à respecter les 6 autres.
Rien à ajouter, rien à retrancher, sous peine que voir, pour nous aussi, le retrait de Dieu.
Mais en aucun cas Dieu ne s’est tu, au cours de ces derniers siècles.
Que l’Esprit guide dans ce qui est véritable. Amen.
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