mercredi 18 juillet 2012

Tout après, rien avant ! ou les péripéties d'un fruit mal défendu



      Tout après, rien avant !
ou les péripéties d'un fruit mal défendu

Interpellé par une question reçue de vive voix, j’ai parcouru la toile pour y voir quelles réponses sont y proposées.
La question : l’interdiction de toute ‘approche’ sexuelle avant le mariage possède-t-elle un fondement biblique ?
Pléthore prises de positions assimilent ces relations à l’adultère, certaines allant jusqu’à prétendre qu’elles engendrent la malédiction divine et l’envoi en enfer. Toutes au nom de Dieu, de la Bible et de l’Eglise.
Il y a manifestement confusion des genres pour ne pas dire manipulation.
Les vérités « infaillibles » et donc éternelles concernent le dogme (Dieu père Fils et Saint Esprit…) et non la morale privée. Qu’il y ait des avantages pour un jeune à ne pas papillonner avant de s’engager est un conseil que l’on peut partager. Mais en faire un commandement divin tel une épée de Damoclès conduisant en enfer à qui le transgresse est étranger aux textes bibliques.

Une bonne étude à partir de la Bible des Gédéons met tout à plat :

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2007/clb_070615.html
Ne faut-il pas garder à l’esprit que Dieu est amour et miséricorde ? Comment un baiser de deux amoureux honnêtes et authentiques en voie vers le mariage pourrait-il être si peu chaste qu’il conduise en enfer avant signature d’un contrat (en mairie selon certains sites) ? Sans parler de la suite…

Je lis dans ces prises de positions des relents d’intégrisme, surtout que les personnes clamant cet interdit l’ont absolument toutes bravé et veulent mettre sur les épaules des autres une croix qu’elles n’ont elles-mêmes jamais voulu porter.

Mais l’intégriste patenté est celui qui dit « En toutes choses je fais la volonté de Dieu, que cela plaise à Dieu ou non ».
Alors maintenant, s’il vous plait, parlez-moi d’amour et je vous rejoindrai.
Virtuellement et chastement.










mercredi 14 mars 2012

Conversion du dahu




L’homme descend-t-il réellement du singe ?
Douteux. Car cet animal a le don de l’adaptation :
faute de banane, il mange des grives…

D’ailleurs l’homme est invité davantage à la conversion qu’à l’adaptation.

Et c’est là que le bât blesse. De là à le faire descendre de l’âne…
En vérité, il me semble que l’homme descende du dahu.
 Cet animal né pour les hauteurs, comme l’homme, est pétrifié à l’idée de ce que l’on nomme au ski «conversion », c'est-à-dire mouvement consistant à faire volte-face…sans la perdre !

Sans courage et précaution, ayant les pattes amont plus courtes que les pattes aval, c’est la chute infernale assurée.

Beaucoup de dahus on voulu effectuer une conversion éclair et se sont retrouvés au point de départ. C’est ce qu’on appelle une révolution ! La roue tourne…

La vraie conversion s’origine au-dedans du dahu. Au lieu de s’apitoyer sur son sort ou d’astiquer son ego, il tourne un regard admiratif vers ce qui l’entoure, un regard bienveillant sur ceux qu’il rencontre.



Laissez-vous convertir et croyez
que c’est une Bonne Nouvelle.