jeudi 16 décembre 2010

Bienheureuse Sourate !

Je suis étonné d’apprendre qu’une municipalité ait accédé à la demande de retrait de tout signe extérieur évoquant Noël au non de la laïcité, spécialement pour ne pas choquer la communauté musulmane.


Grand mal lui en prit ! L’un des chapitres centraux du Coran, la sourate 19

http://islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/19.html

est la transcription de l’Evangile de la Nativité de saint Luc

http://www.info-bible.org/lsg/42.Luc.html

Le chapitre s’intitule Mariam et narre la naissance de Jean Baptiste et de Jésus rebaptisé Issa.
On lit même ce verset étonnamment édifiant :

34. Tel est Issa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent.

Et presque à la suite l’annonce de la naissance de la naissance du sectarisme :

37. [Par la suite,] les sectes divergèrent entre elles. Alors, malheur aux mécréants lors de la vue d'un jour terrible !

Cette sourate date ce qu’on nomme Pré-Hégire, époque de tolérance de courte durée.

De tout ceci conservons que Noël est bel et bien une fête universelle en tant que célébration de la naissance de Jésus annoncée par l’archange Gabriel dans la Bible et dans le Coran.

Par ailleurs, Joseph, père de Jésus, est de la lignée du roi David et ne peut laisser indifférent le judaïsme.

Bienheureuse sourate qui nous le rappelle !

Bienheureux Evangile de la toute première béatitude :

Bienheureuse celle qui a cru.

Bienheureux sommes nous de célébrer Noël !







lundi 29 novembre 2010

La sacro-sainte trilogie cathodique

La sacro-sainte trilogie cathodique se vend toujours aussi bien sur nos écrans et sur l’ensemble de nos médias. Vous l’avez bien évidemment reconnue : Union trinitaire calotte-culotte-capote.

On guette la moindre parole du pape susceptible de faire monter l’audimat l’entrainant dans ce sempiternel triangle des Bermudes.

On morcelle à souhait ses dires, on les triture, on les étire ou on les compresse pour n’en tirer que ces mots résumés dans le "Oui mais" de Benoit XVI. La calotte aurait dit amen à la capote. Culoté non ?

La mise à l’index du préservatif était devenue un dogme pour les journalistes et source de jeu de mots pour les humoristes de tous poils.

N’y a-il- rien de plus édifiant à se mettre sous la dent ? pardon, sous la plume ?

Rien que sur le drame du Sida, on aurait aimé lire et entendre le témoignage de ces milliers de chrétiens engagés sur le terrain, en Afrique et ailleurs. En luttant à main nues et non avec des interdits ou des oui-mais.

On a fait du pape l’arbre qui cache la forêt.


Quels médias se soucient du sort de tous ces chrétiens massacrés de part le monde à cause de la fidélité à leur foi et à ses œuvres ?

Le vrai tabou n’est pas celui que l’Eglise aurait mis sur le préservatif, mais sur celui que les médias ont mise sur l’engagement chrétien pour endiguer le Sida, apporter soins et consolation aux familles que ce fléau détruit, et la persécution dont les chrétiens sont la cible.

On a aimé revoir des moines qui on payé de leur vie sur grand écran, sans jamais parler de ceux qui versent le leur goutte à goutte actuellement.
De nos moines, on retiendra ce qui est actuellement tendance ici et là, par la presse à scandale plutôt que par la messe en sandales !

* * * *


























mardi 9 février 2010

Besoin d’amour

« Un enfant a besoin d'être aimé « par une mère et par un père qui s'aiment », a rappelé Benoît XVI (extraits à la fin)
Cette affirmation me semble d’actualité mais ne pas concerner uniquement les enfants de divorcés. Elle rejoint aussi celle des enfants se retrouvant avec deux pères ou deux mères !
Cette vérité première n’est pas spécifiquement chrétienne mais simplement humaine.
Invitation à témoigner et prendre position sur ce sujet incontournable.

Dans son discours, Benoît XVI a évoqué la « famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme » comme « l'aide la plus grande que l'on puisse offrir aux enfants ». Des enfants qui « veulent être aimés par une mère et par un père qui s'aiment et ont besoin d'habiter, de grandir et de vivre avec leurs deux parents, parce que les figures maternelles et paternelles sont complémentaires dans l'éducation des enfants et dans la construction de leur personnalité et de leur identité ».
Il est donc important « de faire tout son possible pour les faire grandir dans une famille unie et stable », a exhorté le pape qui a invité les conjoints « à ne jamais perdre de vue les raisons profondes et le caractère sacramentel de leur pacte conjugal et à le renforcer par l'écoute de la Parole de Dieu, la prière, le dialogue constant, l'accueil réciproque et le pardon mutuel ».
« Un environnement familial tourmenté, la séparation des parents et en particulier le divorce ne sont pas sans conséquence pour les enfants, alors que soutenir la famille et encourager ses droits, son unité et sa stabilité est le meilleur moyen de protéger les droits et les exigences authentiques des mineurs », a-t-il aussi estimé.

lundi 18 janvier 2010

Les nouveaux pécheurs publics

Il y a 2000 ans, on montrait du doigt les publicains taxés de collaborateurs et accusés de fricotter avec les deniers publics. On pourrait dire qu’ils s’apparentaient à des pécheurs publics et comme tout le monde se connaissait, leur réputation se répandait comme trainée de poudre.

De nos jours, tout le monde est censé faire bon usage du mauvais argent et le moindre abus fait de vous une vedette pour peu que vous soyez dénoncé devant les médias.
Par contre est apparue une nouvelle catégorie de pécheurs publics : les divorcés remariés !
L’exclusion ne joue plus au niveau du village mais à celui de l’Eglise. Tous les autres pécheurs sont admis à la table du partage sauf ceux qui ont refusé de souffrir, jusqu’à la mort, de la solitude après avoir enduré l’épreuve de la déchirure.
Bien entendu les prélats ont trouvé mille raisons théologiques pour justifier leur vindicte.
N’empêche. Parfois le nouveau pécheur public se sent nouveau lépreux, celui qu’on évite.

Une telle entrave à la miséricorde divine nuit bien davantage à l’Eglise que le célibat imposé aux prêtres. De toute évidence ils pensent qu’ils ne seront pas jugés avec la même mesure pour peu qu’ils assument sans faille leur état de célibataires à vie.
N’empêche. On a l’impression que les uns mettent sur les épaules des autres des croix qu’ils ne porteront jamais.

La raison fait parfois honte au cœur. A celui des hommes certainement. A celui de Dieu peut-être davantage, lui qui sonde les «cœurs et les reins ».

On disait naguère : « point de salut hors l’église (catholique romaine) ». Force est de constater qu’à l’intérieur aussi il n’y a plus de salut pour ces nouveaux pécheurs, pour peu qu’ils partagent le même pain et le même vin que les autres pécheurs!

J’aime imaginer Moise fracassant les nouvelles tables de la loi théologique ou Jésus renversant les clochetons des nouveaux marchands de leçons de morale religieuse.

On dit que notre pape s’attelle à la question.
Craignons qu’il n’y trébuche à nouveau…